Rufisque : deux mères de famille et un ouvrier de Sococim détenaient un réseau de prostitution dans une maison abandonnée.

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Les prévenus Fatou Mb. et Ndeye F. Nd, Mbaye Nd Diop et Mamadou D. Ba ont comparu devant le tribunal des flagrants délits de Dakar pour répondre des faits de proxénétisme, détention de chanvre indien et de comprimés d’ecstasy. Ils seront édifiés sur leur sort le 15 août prochain.

Il résulte de l’économie des faits que le nommé Mamadou D. Ba détenait un petit réseau de prostitution clandestine à Rufisque Ndiakhirate. Son deal a éclaté lorsque les éléments du commissariat de Rufisque ont reçu l’information faisant état de ce réseau de proxénétisme. Ainsi, les limiers ont effectué une descente sur les lieux. Ce qui a occasionné l’arrestation de Ndéye F. Ndiaye et Fatou Mb tous des mères de famille. Lors de leur interrogatoire, les deux mises en cause ont fait leur mea-culpa. Elle avoue avoir exercé le métier de prostitution avec l’aide de Mamadou D. Ba qui était leur rabatteur. Les enquêtes approfondies ont permis de mettre la main sur Mamadou D. Ba et le commerçant Mbaye Nd. Diop en possession de huit comprimés en vue de l’offre ou la cession. C’est dans ces circonstances qu’ils ont tous été placés sous mandat de dépôt pour défaut de carnet de santé, détention de chanvre indien, offre ou cession de drogue.

A la barre, les mis en cause ont réfuté toutes les accusations. Fatou Mb affirme avoir fréquenté la maison close avec l’une de ses amies Sophia qui s’adonne à la prostitution. « J’étais là-bas pour la première fois. Mon petit ami m’avait invité là-bas », se dédouane-t-elle. Alors qu’à l’enquête préliminaire, elle avait confié aux éléments enquêteurs que c’est Mamadou D. Ba qui les aident à se prostituer. A son tour Mamadou D. Ba, nie l’infraction de proxénétisme. Par contre, l’ouvrier de Sococim reconnaît avoir détenu du chanvre indien avec une petite quantité. Pour se défendre, il souligne que Fatou Mb avait passé la nuit là-bas avec son copain ce jour-là. « Quand, elle est revenue avec ses amies, je les ai chassées à cause de Sophia », dit-il. Quant au commerçant, Mbaye Nd Diop il a reconnu les huit volets qui étaient destinés à sa propre consommation. Invité à faire son réquisitoire, le parquet a requis une application de la loi. La défense a demandé une application bienveillante de la loi pénale.

Finalement, l’affaire a été mise en délibéré au mercredi 15 août prochain.

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