Retard de recrutement chez les huissiers d’Etat : les explications du président de l’Ordre

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Avec la prestation de serment de 15 nouveaux huissiers stagiaires cette semaine, c’est la fin d’une longue attente pour certains jeunes diplômés qui attendent la réouverture du concours au sein de cette catégorie professionnelle.

Finie la longue attente des jeunes pour entrer dans le métier des huissiers d’Etat. Après plusieurs années de passage à vide, l’Ordre national des huissiers d’Etat a organisé ce lundi, la cérémonie prestation de serment de jeunes stagiaires. Cette cérémonie marque le retour des recrutements au sein de cette catégorie professionnelle. «Ce recrutement vient à point nommé. Ce sont des jeunes qui ont participé à un concours et qui ont réussi avec brio, qui vont grossir encore les rangs. On en avait besoin parce que nous avons un gap qu’on cherchait à absorber il y a 5 à 7 ans», dit le président de l’Ordre national des huissiers, qui est revenu sur cette longue période d’arrêt.

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Pour les diplômés, c’est la fin d’une longue attente dans un contexte de raréfaction des emplois chez les jeunes. «En 2017, on avait organisé un concours pour lequel on avait 16 admis. On a fait par la suite des recrutements sur des dispositions transitaires pour obtenir en tout 27 huissiers de justice…Quand on les a affectés, on a été en plus rattrapés par un phénomène de transaction. Chez nous, nous avons plusieurs modes d’exercice de la profession. Alors, les jeunes ont très vite compris que la force d’huissier réside dans la formation. Ainsi, ils se sont empressés de se lancer dans des regroupements. Ce qui n’a pas été sans conséquences, parce que plusieurs charges ont été dégarnies. On avait une fois de plus besoin de bras compétents», note Me Adama Dia, président l’Ordre national des huissiers d’Etat.

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Il faut savoir que la famille des huissiers de justice s’est agrandie la semaine avec la prestation de serment de 15 huissiers stagiaires devant la Cour d’appel de Dakar. Une occasion saisie par les autorités judiciaires pour leur rappeler les règles qui gouvernent leur métier et le sens du serment qui précède son exercice. Après ce stage de deux mois, ils reviendront encore devant la Cour d’appel pour prêter serment, avant d’entamer leur carrière.

Avec Lequotidien

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