L’élève de terminale, la vidéo pornographique, Kocc et le million F CFA

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Une affaire de sexe inédite a été jugée ce vendredi au tribunal des flagrants délits de Dakar. Elle implique un élève en classe de première du nom de Ch. D. et l’élève de terminale R. T. Au milieu des faits, Kocc, très populaire dans les moeurs et de diffusion de vidéos pornographiques avec « des acteurs sénégalais » en général.

Dans cette affaire, Ch. D., à la suite d’une discussion sur WhatsApp, a convaincu la fille R. T. qu’il répondait au nom de Dior. Elle lui a envoyé une vidéo peu compromettante avant que ce dernier lui propose de continuer la discussion sur WhatsApp. C’est ainsi qu’il lui a expliqué qu’il était bien un homme et qu’elle devait entretenir des relations sexuelles sous menace de publier les vidéos via les réseaux sociaux ou par l’entremise de Kocc.

La fille a cédé, mais finira par prétexter voir ses règles le jour du rendez-vous. Après moult tentatives avortées, la vidéo finira dans les mains de Kocc qui a diffusé les images. La fille et sa famille finissent par porter plainte. Son frère vivant au Maroc fera des pieds et des mains et surtout dépensera 300 euros pour que le diffuseur daigne retirer les images.

Concernant l’enquête de la Division des investigations criminelles, le numéro et le portable du mis en cause seront tracés. Il reconnaît détenir la vidéo, mais prétend laisser son téléphone à la disposition de certains de ses copains qui pourraient se transmettre la vidéo à son insu. D’ailleurs, il affirme avoir donné les numéros de ces derniers pendant l’enquête policière. Acculé par le procureur devant la barre, il finit par avouer qu’il s’est présenté comme étant une fille. Il avait au préalable affirmé que la fille savait qu’il était un homme et voulait quelqu’un avec qui entretenir des relations sexuelles. R. T., quant à elle, a reconnu avoir envoyé la vidéo et a fait de sorte qu’elle ne soit visible qu’une seule fois. « Damako flamme », mais il l’a enregistrée dans un autre téléphone, dit-elle.

L’avocat de la partie civile, qui a réclamé deux millions de francs en guise de dommages et intérêts, a affirmé tout comme le procureur que les faits sont constants. Ce dernier a demandé six mois de prison ferme. La défense a plaidé la clémence pour permettre à son client de s’amender et poursuivre son année scolaire.

CH. D. a été condamné à deux ans, dont un mois ferme et à un million de francs à payer à la partie civile

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