Cas Sonko : « Organiser un dialogue et le lendemain le pays brûle… », Dr Bodian

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Dr Mamadou Bodian, chercheur au Laboratoire d’Études Sociales de l’IFAN (Ucad), prend le dialogue national, qui a fini de déposer ses conclusions, au bond. Et ouvre un boulevard à Ousmane Sonko en perspective de la Présidentielle 2024.

Dr Bodian qui enseigne la sociologie des religions à l’Université Assane Seck de Ziguinchor, la sociologie politique à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, opte pour l’organisation d’élections libres et transparentes mais inclusives.

A l’en croire, il y a une possibilité de décrisper l’atmosphère politique, de créer des conditions permettant à tout le monde de participer, y compris Ousmane Sonko et d’autres.

« On ne peut pas organiser un dialogue et que le lendemain le pays brûle. C’est qu’il y a des acteurs importants qui n’ont pas participé au dialogue. Si on veut sortir le pays de cette situation, et permettre à d’autres de pouvoir candidater, il est des moments où un mauvais arrangement politique vaut mieux qu’un excellent procès pour l’intérêt national », a t-il déclaré dans Remue ménage, sur rfm.

D’après l’ex coordinateur du projet d’appui aux boursiers Fulbright en Afrique de l’Ouest au West African Research Center (WARC) à Dakar, Macky n’a aucun enjeu à truquer des élections. Ce dont il a besoin, dit-il, c’est d’ouvrir le jeu politique, de permettre à toute personne qui voudrait se présenter de le faire, d’organiser des élections les plus transparentes de l’histoire politique du Sénégal et d’offrir ça en exemple en Afrique et au monde.

Sonko et ses déboires judiciaires ?
Et, le titulaire d’un DEA de sociologie à l’UCAD et d’un doctorat de science à l’Université de Floride (Etats-Unis) de couper court :

« Il y a deux choses importantes. Il y a la loi et la justice, appliquer la loi n’est pas forcément rendre la justice. On peut avoir des lois injustes. Il est des moments où la loi doit aider à garder des équilibres. Quand la loi crée plus de problème qu’elle n’en règle, il faut marquer un temps d’arrêt. Et c’est l’invite que je lance au Président Macky Sall et ceux qui sont au pouvoir. Le chef de l’Etat lui-même l’a dit, il y a des dossiers où il est obligé de mettre le coude., parce que ça peut remettre en cause la stabilité du pays. Je reviens encore, un mauvais arrangement est parfois meilleur à un excellent procès.

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