« 300 migrants » partis du Sénégal et portés disparus : Sonko brise le silence

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Ousmane Sonko vient de réagir sur l’affaire des pirogues, parties du Sénégal, qui convoyaient autour de 300 immigrants clandestins portés disparus en mer. Le leader de Pastef accuse la politique du régime actuel. Ci-dessous son post.

« Environ 300 jeunes auraient disparu dans les méandres de l’Atlantique. Une fois de plus, en quête d’un ailleurs hypothétiquement meilleur. Douze longues années plus tard…, le même phénomène macabre et désolant, continue de décimer nos jeunes et d’endeuiller durement les familles.

Ces drames à répétition traduisent l’échec des politiques publiques du régime du Président Macky Sall, ses erreurs de priorités, faites de gros investissements infrastructurels sans impact majeur ni sur l’économie réelle (agriculture, pêche, élevage, commerce…), ni sur le tissu social et au prix d’un lourd endettement .

Chômage et paupérisation, notamment, sont des fléaux qui accompagnent le quotidien des Sénégalais.
Ils reflètent également l’instabilité politique dans laquelle ce régime aura plongé ce pays, avec son lot de violences d’État, de tortures et d’emprisonnements politiques.

Ces circonstances augurent enfin de lendemains incontrôlables, aussi bien en termes de stabilité intérieure que d’explosion du flux migratoire, si le président Macky Sall persiste dans sa volonté suicidaire de sélectionner ses candidats à sa succession à la tête du Sénégal puis d’imposer la personne de son choix au peuple par un scrutin biaisé.

Aux jeunes de mon pays, je réitère mon appel : vous ne pouvez avoir un meilleur avenir qu’ici, chez nous !
Ne fuyez pas votre destin, restez et menons ensemble le seul combat qui vaille : la construction souveraine de notre développement économique et social !

Ceci est très largement à notre portée.

Mes prières accompagnent les personnes disparues, afin qu’elles soient retrouvées saines et sauves.
Je témoigne à toutes les familles affectées par cette tragédie ma profonde solidarité dans cette épreuve qu’elles vivent sans doute avec une profonde inquiétude mais également avec dignité et foi. »

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