[1 jour, 1 ministre] Cheikh Diba : un homme du sérail au Budget

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Il n’est pas connu dans l’espace public au Sénégal. Jusqu’ici, il était en arrière-plan. Dans l’ombre, il a abattu un travail qui a valu au Sénégal ses performances économiques. C’est pour ses compétences qu’il a été nommé ministre des Finances et du Budget. A la vérité, Cheikh Diba est dans son domaine. Une logique pour certains qui se fondent sur son parcours professionnel. Avant sa nomination, il était Directeur de la Programmation budgétaire.

Il totalise seize années d’expérience dans l’environnement des finances publiques sénégalaises. Cet inspecteur des impôts et des domaines a travaillé comme vérificateur au sein des unités opérationnelles de l’administration fiscale, puis comme rédacteur de la Direction du Recouvrement où il assurait la centralisation des recettes et représentait la Direction générale au Comité hebdomadaire de suivi des recettes.

Le nouvel argentier de l’État du Sénégal a également occupé les fonctions de Conseiller technique du Directeur général du Budget. A ce titre, il a participé activement à l’implémentation des réformes budgétaires et financières depuis la transposition des directives de 2009 de l’UEMOA jusqu’à leur mise en œuvre effective, en passant par les travaux de réorganisation des services du MFB pour les adapter aux nouvelles exigences du nouveau cadre harmonisé des finances publiques.

Sur le plan académique, Cheikh Diba est titulaire d’un Bac scientifique qui lui ouvre les portes de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Par la suite, il entre à l’Ecole nationale d’Economie appliquée (ENEA) où il obtient simultanément une maîtrise en sciences économiques et un diplôme d’ingénieur en planification économique et gestion des Organisations. Il a par la suite, intégré le programme de DEA en gestion politiques économiques de l’Institut africain de Développement économique et de Planification de la Commission économique pour l’Afrique (IDEP-Dakar).

Cheikh Diba a aussi étudié à l’Université Paris 1 Panthéon Sorbonne, où il a passé trois ans, à l’Ecole d’Economie de la Sorbonne, dans le cadre du parcours « Modélisation statistique économique et financière (MoSEF) ».

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