Sangalkam / Suspicions de contrats fictifs : le camp de l’ancien maire Oumar Guèye se lave à grande eau.

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À l’instar des jeunes de la coalition Benno Book Yakaar de la commune de Sangalkam, c’est maintenant au tour de l’adjoint de l’ancien maire, Oumar Guèye, de s’adresser à la presse pour clarifier les revendications formulées par l’actuel maire nouvellement élu, Pape Sow, qui décrie l’existence de contrats fictifs établis par l’ancienne équipe municipale dirigée par Oumar Guèye.

Cela fait suite à la mise en place d’un système d’émargement quotidien des agents par le nouveau maire, Pape Sow, qui a permis de détecter une absence continue de plus de 50 agents depuis le début des opérations de recensement. « Nous avons démarré avec un système d’émargement pour les agents de la mairie. Nous en sommes à 67 pour l’heure et en déduisons donc que pour le reste, ce sont des emplois fictifs ou des personnes payées et ne travaillant pas pour la mairie », avait indiqué Ibrahima Thiam, adjoint au maire.

Des affirmations, que les partisans de l’ancien maire jugent tout simplement diffamatoires. « À Sangalkam, Oumar Guèye n’a jamais signé de contrat fictif. Tout le personnel de la commune a un contrat bien établi. Et, l’équipe municipale actuelle, en l’occurrence le maire, n’a jamais convoqué de réunion du personnel », dira son adjoint Mamadou Diop.

Pour ce membre de la coalition Benno Bokk Yakaar, « le nouveau maire veut tout simplement faire une épuration politique », avant de renseigner que « toutes les personnes qui sont avec la coalition Benno Book Yakaar et qui sont avec le ministre Oumar Guèye ont été complètement enlevés de la liste des employés, soi-disant qu’ils ont des contrats fictifs. Alors que les contrats sont là et enregistrés en bonne et due forme. »

Cependant, afin de faire face à cette décision, malgré son impact sur la masse salariale qui a baissé de 12 à 4 millions francs, Mamadou Diop et son équipe envisagent de faire les démarches nécessaires pour que les droits de ces agents soient préservés. « Nous ne pouvons pas accepter au moment où on prône l’emploi des jeunes, qu’une personne se lève et supprime des emplois pour plaire à une clientèle politique », a-t-il soutenu…

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