Le journaliste Assane Samb s’est indigné de l’entretien de Macky Sall, qu’il juge catastrophique. L’analyste politique croit que Macky Sall ne va pas bouger dans la mesure où le Conseil constitutionnel, qui est au-dessus de tout le monde, lui a suggéré de rester jusqu’après l’élection du deuxième tour pour effectuer la passation de service.
« Le président Macky Sall a fait une sortie catastrophique. Il ne va pas partir après le 2 avril, qui coïncide avec la fin de son mandat, puisque le Conseil constitutionnel est clair. Il demande au président d’organiser l’élection du premier tour avant le 2 avril… En même temps, il demande la tenue de l’élection le 31 mars avant de s’aligner sur la date du président Macky Sall le 24 mars. »
Concernant cette décision, le Conseil dit : « au cas où il y a un deuxième tour après le 2 avril, il doit rester pour effectuer la passation de service. »
Assane Samb martèle que « le président de la République ne peut outrepasser cette décision du Conseil constitutionnel. Il doit respecter ces décisions en faisant la part de ce qui lui appartient et de ce qui ne lui appartient pas… » Selon lui, c’est Macky qui a amené le pays dans cette situation en déréglant le calendrier. De ce fait, il doit se conformer aux décisions du Conseil constitutionnel qui sont en train de rectifier la situation. « Li mi déf, dafaay nourou guéde. Takh Kilifeu dou guéde. »
Concernant son refus de demander pardon, l’analyste politique estime que : « ce mot est trop fort pour qu’un président le prononce. Le faire est un aveu de culpabilité… Autrement dit, il a commis des actes dommageables qui ressemblent à une haute trahison… Cela signifie qu’il a eu une responsabilité dans les événements, y compris les morts, entre autres… », a-t-il explique sur la Tfm.