Cet ensemble de décisions indiquent que l’Etat continue de craindre Ousmane Sonko. Ce dernier est pourtant en prison et pas au meilleur de sa forme. Mais apparemment, même affaibli sur le plan physique (grève de la faim) et transféré de Sébikotane au Cap Manuel, l’opposant est toujours perçu par le régime comme une menace.
En vérité, les Sénégalais semblent se résigner, la jeunesse en particulier. Ils vont sans doute attendre le scrutin pour trancher. Du moins ceux qui seront encore au Sénégal, car d’ici là, certains seront déjà en Europe ou en Amérique, d’autres engloutis par l’Océan atlantique, si ce n’est le désert ou autres endroits dangereux à traverser sur les routes de l’immigration clandestine.