En déplacement dans le Tarn, Emmanuel Macron a été apostrophé en pleine rue par une lycéenne l’accusant d’avoir nommé deux ministres accusés de viol. Le président français lui a répondu qu’il respectait la présomption d’innocence.
Depuis la nomination de Gérald Darmanin (ministre de l’Intérieur) et Damien Abad (ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées) tous deux accusés de viol, au début de son mandat, la polémique suit Emmanuel Macron de manière sporadique. Ce jeudi, lors de son déplacement à Gaillac dans le Tarn, une lycéenne a décidé de l’interpeller à ce propos.
“S’il vous plait ! Vous nous dites que l’objectif principal de votre quinquennat c’est l’égalité des femmes et la protection des femmes qui sont violentées. En attendant, vous mettez à la tête deux l’État des hommes qui sont accusés de viols et de violences. Pourquoi ?”
En guise de réponse Emmanuel Macron lui lance un long “non”, pour continuer par: “Je suis pour la libération de la parole et je l’ai accompagnée, et je continuerai de l’accompagner, de la protéger. Mais en même temps, pour fonctionner en société, vous devez avoir de la présomption d’innocence.”