A moins d’un an de la présidentielle sénégalaise prévue le 25 février 2024, les prétendants au fauteuil occupé par Macky Sall sillonnent déjà les coins et recoins du pays pour des opérations séduction auprès de la population. Parmi ces personnalités de la scène politique qui ont déjà pris son bâton de pèlerin, Ousmane Sonko figure en bonne place. Outre sa caravane nationale (Nemeku Tour), le président des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) continue tant bien que mal de partir à la rencontre de ses militants que ce soit dans des meetings ou à travers des apparitions publiques lors de certaines occasions. Si au niveau national, sa notoriété est indiscutable, on ne peut pas en dire autant sur le plan international.
La raison principale de cette faible popularité hors des frontières sénégalaises est l’incapacité pour le maire de Ziguinchor de sortir du territoire sénégalais en raison du contrôle judiciaire dont il fait l’objet depuis le 8 mars 2021. Cependant, Ousmane Sonko peut compter sur des alliés de taille à l’international pour soigner son image. En tout cas, c’est ce que pense Jeune Afrique qui a publié ce dimanche 12 mars les noms de « la garde rapprochée » du président du PASTEF.
L’actuel ministre de l’énergie du Niger avait échangé avec Ousmane Sonko en décembre 2019 lors de son investiture au sein de son parti le Mouvement patriotique nigérien (MPN Kiishin Kassa). En compagnie du guinéen, Siaka Barry, ils ont pensé à la mise en place d’une « internationale de partis politiques basée autour de la solidarité ».
La rencontre entre Ousmane Sonko et lui a eu lieu grâce à Ibrahim Yacouba. Les deux hommes partagent la même ambition à savoir la création d’une coalition africaine de partis politiques. Le journal renseigne qu’ils échangent régulièrement.
Succès Masra (Tchad)
Contraint à quitter son pays, l’opposant tchadien est installé aux Etats-Unis. Une décision intervenue après les événements sanglants qui ont eu lieu dans le pays en octobre dernier. Au cours de cette période, Succès Masra a pu compter sur le soutien d’Ousmane Sonko qui avait appelé le régime de Mahamat Idriss Déby à « cesser les exactions ».