Une enseignante, agressée par le fils de son ex-mari, entre la vie et la mort

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L’agression sauvage, à coups de couteau, devant son lieu de travail, d’une enseignante, surveillante au CEM Hersent 2, non loin de l’hippodrome Ndiaw Macodou Diop, dans la commune Thiès-Est, ce lundi après-midi 14 octobre 2024, a secoué l’opinion dans la cité du rail. La victime, poignardée par le fils de son ex-mari, un gradé de la police nationale, se trouve à présent admise aux services de réanimation du centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene de Thiès.

Elle lutte entre la vie et la mort. Sa famille et les syndicats d’enseignants de Thiès exigent toute la lumière sur cette affaire et réclament justice. Déjà, ils ont saisi le parquet pour «tentative d’assassinat». Devant les services d’urgences de l’hôpital régional, c’est une famille meurtrie qui est venue s’enquérir des nouvelles de sa fille. Excepté son oncle, Amadou Diallo, qui a réussi à lui chiper quelques mots de son lit d’hôpital, avant qu’elle ne soit admise à la réanimation, personne d’autre n’aurait des nouvelles de cette dame grièvement blessée.

L’assaillant, qui ne serait personne d’autre qu’un ancien militaire né en 1997, fils d’un gardé de la police qui serait l’ex-mari de l’enseignante, n’en serait pas à son premier forfait. Selon les témoignages de la famille de la dame, « il aurait, par le passé, incendié le véhicule de sa tante, sans compter les menaces de mort ». Les motivations restent, pour l’instant, inconnues.

Le mis en cause, introuvable, aurait, pour le moment, pris la poudre d’escampette. Une thèse qui ne convainc pas la famille de l’enseignement, qui soupçonne le père de l’agresseur de chercher à protéger son fils. En tout état de cause, une forte surveillance policière est dépêchée devant l’hôpital régional, comme pour éviter d’éventuelles représailles de la famille de la victime qui bénéficie du soutien des syndicats d’enseignants de Thiès et de tous ses parents.

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