Très profonds discernements entre la Presse et le Journalisme. Entre Ignorance et négligence extrêmes. (Par Papa S Traoré )
’ Nous n’avons pas créé la Presse, mais l’avons trouvé comme elle est’’ selon ma modeste pensée’’.
Comment doit-on percevoir la Presse dans son réel sens ?
En effet, l’épreuve de compétences se forge dans un micro-espace communément connu sous le titre de <>. Il y a problème interne si on n’arrive pas à faire la dichotomie des patronymes et des faux-amis. Le journalisme et la Presse s’assemblent, mais ils ne se ressemblent pas. Si on parle de la Presse, c’est parce que le sens polysémique de ce mot accepte l’emploi de <> , d’ailleurs, terme jargonneux très animé dans la sphère médiatique.
Mais, il faut concevoir le degré symbolique de ce prestigieux terme polarisant toute sorte de définitions convenables. Elle (Presse) signifie au sens figuré dans le Journalisme,<< l’ensemble des journaux>>. Aujourd’hui, avec la tendance du numérique et le digital, voir changement de paradigme entre analogique et numérique, le sens de la ‘’Presse ‘’ se réforme, s’élargi , s’adapte et s’évolue.
De nos jours, les journaux s’écrivent, se lisent, et se diffusent en image selon la multiplication explosive des canaux de diffusion. Nonobstant, on assiste à un système multimédia dont le journalisme figure comme activité professionnelle, accusant la fidèle réception de collecte, de traitement et de diffusion de l’information.
Crise de la Presse ou crise dans la Presse d’après les origines révélées.
Le temps de l’épreuve consacrée, prouve l’expérience et la différence. La somme des réussites et échecs magnifiés l’approuve. Elle est désapprouvée quand elle se sert sans pouvoir se servir.
Pour un petit rappel : le journaliste a pour mission d’informer, d’éduquer et de sensibiliser le peuple. Il est sans nul doute au service de la nation. Son rôle est consacré à la portée de connaissance et à la transmission des éléments de réponse. Si toutefois son rôle repose sur l’équilibre l’impartialité et la neutralité, cependant, tout phénomène hors de cette logique, est considéré comme haute trahison. Malgré les valeurs exponentielles de la courbe d’efforts fournis, la crise des normes conjoncturelles et structurelles perdure.
Actuellement, on assiste à une crise de la Presse due à une forte pression sur les impôts et les dettes fiscales alors que le modèle économique de la Presse n’est pas convenable. Donc une crise dans la presse, aussi une valeur ajoutée dans la fameuse histoire. Dans la Presse, la corruption, la médiocrité, la crise d’éthique et de la déontologie, les subventions et l’Aide à la Presse en font des Top témoignages.
Pourquoi une guerre spirituelle des mots et décisions entre l’autorité de la république et les Patrons de Presse ?
Il s’agit d’une »Guerre froide » entre le régime actuel et les entreprises de Presse notamment le patronat avec les dettes fiscales comme symétrie axiale d’une figure géométrique non maîtrisée. C’est l’affaire des scénaristes qui plagient les mêmes verbes de l’histoire ancestrale entre politiques et affairistes.
Ce scénario n’a aucun rapport avec la dignité et la sacralité du quatrième pouvoir, car comme toute entreprise, l’impôt et le TVA, doivent être relatifs aux débits et aux dettes. Ils sont dans la logique patronale lorsqu’ils défendent leurs biens et intérêts. Ces Patrons de Presse fiscalisée, veulent impliquer les journalistes et professionnels des médias dans leur fameuse lutte contre la dette fiscale, utilisant cet improbable prétexte pour s’opposer contre le régime fiscaliste.
Le régime actuel face au quatrième pouvoir, une guerre froide s’impose dans une sphère calorifique. Il (le régime) , au lieu de se limiter à l’impôt impayé, semble vouloir réduire la Presse à sa plus simple expression. Le b.a.-ba de l’État, c’est de réguler et de régulariser l’environnement des affaires. Le rôle de la Presse selon les fondamentaux, c’est d’informer juste et vrai. Elle est le quatrième pouvoir qui doit arbitrer les trois principaux pouvoirs. C’est le poumon sacré de la démocratie.