La torture, dit-on, est l’utilisation volontaire de la violence pour infliger une forte souffrance à un individu. Et lors des dernières manifs au Sénégal, des personnes affirment en avoir été victimes. D’où l’alerte de Seydi Gassama d’Amnesty.
Entre autres, dans un post publié sur sa page Facebook, le député Guy Marius Sagna révèle que 10 manifestants en garde à vue à la gendarmerie de Ouakam lundi dernier ont été torturés et dont 04 évacués dans une structure de santé.
« En vertu du principe juridique de compétence universelle inscrit dans la Convention des Nations Unies Contre la Torture (art. 7), tout auteur ou complice présumé d’actes de torture peut être interpellé et poursuivi en justice dans n’importe quel Etat partie à cette convention », alerte sur twitter, le Directeur exécutif Amnesty Sénégal.
A en croire M. Seydi, défenseur des droits humains, « aucune personne en charge d’un lieu de privation de liberté ne peut prétendre ignorer la commission d’actes de torture dans ce lieu, ou ne pas connaître les auteurs présumés de ces actes ».
