
«Il y a anguille sous roche», soupçonnent beaucoup de Thièssois. Et de se demander : « Pourquoi les forces de l’ordre peinent-elles encore à mettre fin à sa cavale dans une ville aux-deux-gares où presque tout le monde se connaît ?»
La victime, qui été admise aux services de réanimation du centre hospitalier régional Ahmadou Sakhir Ndiéguene, a finalement été libérée. Elle est rentrée chez elle. Sa famille et les syndicats d’enseignants de Thiès exigent toute la lumière sur cette affaire et réclament justice. Déjà, le parquet a été saisi.
L’assaillant, un ancien militaire né en 1997, n’en serait pas à son premier forfait. Selon les témoignages de la famille de la dame, « il aurait, par le passé, incendié le véhicule de sa tante, sans compter les menaces de mort ». Les motivations de son acte restent, pour le moment, inconnues. La fuite du mis en cause, jusqu’ici introuvable, reste, aux yeux de la famille de l’enseignante, « une thèse qui ne convainc personne ».