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Selon le leader de la République des Valeurs, il n’y a pas de crise au Sénégal pour motiver un report. «Toutes les institutions fonctionnent normalement, y compris l’Assemblée nationale. L’exécutif fonctionne, le Conseil constitutionnel aussi. L’article 52 de la Constitution ne donne au président des pouvoirs exceptionnels qu’en cas de menace grave et imminente, ou si le fonctionnement régulier des institutions est perturbé. Ce n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Thierno Alassane Sall a, par ailleurs, fait constater que les accusations de corruption du Conseil constitutionnel ne sont étayées par aucune preuve.
« En ce qui concerne la réclamation que j’ai introduite [contre Karim Wade] et la réclamation du pouvoir [contre les candidats d’opposition Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye], le Conseil a d’ailleurs dit le droit de manière claire. Mais comme ils [Macky Sall et ses alliés] n’ont pas d’argument juridique, ils ont décidé d’accuser les magistrats », a expliqué l’ancien ministre de l’Energie sur «JA».