Souleymane Ndiaye à Barthelémy Dias : « La démocratie ce n’est pas l’apanage de ceux qui crient plus fort… »
Nous avons appris, ce jour, que la liste de YAW à Dakar a été invalidée du fait du non-respect de la parité instituée au Sénégal depuis 2010 sous la présidence de Maître Abdoulaye Wade dont le parti se trouve aujourd’hui dans l’opposition.
Depuis l’adoption de cette loi, plusieurs élections se sont tenues dans ce pays sans qu’il n’y ait aucun problème là-dessus avec les acteurs politiques.
On ne peut pas comprendre qu’une personne, dans une République, puisse penser avoir le droit de marcher sur les lois et les règles préétablies.
Nous voulons citer par-là Monsieur Barthélémy Dias.
Déjà qu’il ne respecte pas les prescriptions réglementaires par rapport à l’organigramme des collectivités locales, en tant que premier magistrat de la Ville de Dakar. S’il souhaite vivre en hors la loi, on peut lui trouver une île où il vivra comme bon lui semble. Mais dans un État, il y a des lois pour les êtres humains, les citoyens et même un statut et des obligations pour les étrangers, à plus forte raison quelqu’un dont la politique est devenue son univers.
C’est un homme avec beaucoup d’engagement, mais la loi c’est la loi. Elle ne peut pas être faite pour les uns et non pour les autres. La loi ne connaît pas Barthélémy Dias, elle est à portée générale et impersonnelle.
Nous espérons qu’ils reconnaîtront leurs erreurs qu’il a lui-même soulignées et reviendront à la raison. La démocratie ce n’est pas l’apanage de ceux qui crient plus fort, mais plutôt l’exercice des droits consacrés et encadrés et le respect des obligations devant la loi, l’État et le service public.
Être dans l’opposition n’ouvre pas droit à un boulevard de transgression des lois.
Souleymane Ndiaye, Secrétaire Général S2D, Yonou Natangué