Sortie contre les leaders de Sàmm Sa Kaddu : Amary Guèye tacle Marvel Ndoye

0

Dans un texte d’opinion, Marvel Ndoye s’est montré critique envers les leaders de Sàmm Sa Kaddu. Ce qui n’a pas plu au journaliste consultant Amary Guèye. Ce dernier reproche à Marvel Ndoye une posture « malhonnête » qui vise à séduire les nouveaux gouvernants. Voici l’intégralité de sa publication en réponse à celle de Marvel Ndoye.

« SORTIE DE MARVEL NDOYE CONTRE LES LEADERS DE SAMM SA KADDU

Les frasques d’un  » intellectuel » paresseux et malhonnête

Le Sénégal est aussi un pays malade de certains de ses intellectuels. Il suffit qu’un fait ou un événement survienne pour que certains se croient investis de la mission originelle de s’autoproclamer membres des élites bien-pensantes pour des commentaires et des analyses. Chacun y va da sa langue et de sa plume pour des sorties médiatiques qui assombrissent plus qu’ils n’éclairent les esprits des Sénégalais.

Le développement de l’Internet n’a malheureusement pas arrangé les choses. Bien au contraire, il les exacerbe au point qu’on serait tenté de se demander s’il n’y a pas plus à regretter qu’à se satisfaire de l’avènement des réseaux sociaux. Laurent Laplante a vu juste qui nous apprend que  » Si en effet Internet a celui qui sait ce qu’il cherche, le même Internet est aussi capable de compléter l’abrutissement de ceux et celles qui y naviguent sans boussole ». Le mal dans tout ça est que pour plaire aux nouveaux tenants du pouvoir des gens du même acabit que Marvel experts en tout et spécialistes, n’hésitent pas à insulter de paisibles citoyens qui ont le seul tort d’avoir une posture ou une opinion différente de celles de leurs leaders. Il est manifestement le symbole achevé de ces sbires qui font de leurs réflexions un moyen d’éveiller les consciences – un des rôles essentiels d’un intellectuel digne de ce nom – mais fondamentalement une fin d’avoir des sinécures. Dans une sortie d’une maladresse et d’une subjectivité rebutantes qu’il croit être une analyse de la déroute de la coalition Samm sa Kaddu lors des dernières élections législatives,
M. Ndoye a déversé des insanités sur les leaders de la coalition Sàmm Sa Kaddu avec une ardeur digne d’un détraqué. Dans l’introduction de ce qu’il veut apparaître une leçon, M. Ndoye soutient mordicus que le slogan auquel la coalition doit son nom n’a pas prospéré parce qu’il s’adressait à la personne d’Ousmane Sonko. Un raisonnement simpliste et hâtif !

Un intellectuel sérieux n’aurait jamais insulté l’intelligence des Sénégalais en occultant la vraie question du comment par celle du pourquoi.

Comme si cette fumisterie ne suffisait pas l’esprit faible, stérile et divagant de Ndoye tente désespérément de vouer aux gémonies des dignes fils du Sénégal qui ont, en un moment de leur parcours politique et professionnel, valu à la nation bien des satisfactions que ni la rancœur et la calomnie ne sauraient remettre en cause.  » Sameu Sa Kaddu » transcende bien la seule personne de Sonko. Elle est une recommandation divine qui nous rappelle notre responsabilité individuelle et collective de la posture salvatrice du respect de la parole donnée.  » Le contraire est qualifié d’abomination dans le saint coran. Cri de guerre ne pouvait être donc plus pertinent et retentissant que l’exaltation du respect de la parole donnée, singulièrement dans un contexte où il est une exception à la règle quasi généralisée du mensonge, de la versatilité et de la traîtrise.

Faudrait-il rappeler au pourfendeur taré et circonstanciel des leaders de  » Sàmm Sa Kaddu » que dans une compétition électorale dans le cas d’espèce, les perdants ont aussi une utilité qu’une mémoire courte ne saurait déceler. O. Sonko a eu besoin d’adversaires pour prendre la pleine mesure de son poids politique et de son aura. De quoi doper les ardeurs du probable futur Premier ministre d’impulser des stratégies de développement du Sénégal.

Il en a également besoin dans la gestion des affaires publiques. Il n’est pas besoin d’être un expert pour savoir que l’existence d’un contre-pouvoir est un des ferments d’une démocratie majeure. Il est aussi vital que l’oxygène pour la vie des êtres que nous sommes. Non Marvel tu as tout faux Barthélemy Diaz, Bougane Guèye Dany, Thierno Bocum, Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom sont loin, très loin de ce que tu les traites.

L’ honnêteté intellectuelle qui te fait tant défaut aurait aussi commandé que Pape Djibril Fall et Anta Babacar Ngom que tu as cités pour élever ton débat au ras de pâquerettes sont aussi des modèles par leur parcours atypique. L’un fait étalage de son talent dans le journalisme qui lui a valu d’être un représentant du peuple. L’autre est la fille de son père, au propre comme au figuré. Elle tient bien le legs économique de ce dernier qui a su transformer des poulaillers de Malika en des industries créatrices de richesses et d’emplois.

Qui parle se découvre. Sans le savoir ou le vouloir, M. Ndoye a démontré que le combat qu’il mène après avoir forcé son entrée dans le cercle fermé des intellectuels dont rêve le peuple sénégalais n’est ni idéel ni principiel, mais plutôt personnel. Il est le symbole achevé de ces illustres inconnus qui n’hésitent pas à gifler un saint pour sortir de l’anonymat.

Finalement en lieu et place de prétendues leçons à tirer des législatives, Machiavél Ndoye nous a plutôt servi des frasques dignes d’un intellectuel illuminé, aigri, malhonnête paresseux et dangereux dont les gouvernants et un peuple qui aspirent à la rupture se seraient bien passés. Et si on réfléchissait bien sur des stratégies d’assainissement du milieu intellectuel infesté d’intrus qui ne tremblent même pour remettre en cause les stratégies sécuritaires du stratégique et complexe ministère de l’Intérieur. L’heure est assez grave pour mettre hors d’état de nuire ceux qui sont à l’origine de de la « défaite de la pensée » contre laquelle s’insurge et à juste titre le philosophe Alain Finkilekraut.

Amary Gueye Journaliste-Consultant. »

laissez un commentaire