A Sébikotane, les impactés du Train Express Régional (Ter) reviennent à la charge. Ils dénoncent le traitement à deux vitesses, dans les indemnisations. Certains n’ont pas encore reçu leurs chèques pour quitter. Au même moment, des malfaiteurs rôdent autour des maisons, installant l’insécurité dans la zone. Ces impactés ont fait face à la presse.
«La solution doit venir de l’agence chargée de la promotion des investissements et des grands travaux de l’Etat (Apix). Vous faites quitter des impactés, il va falloir les mettre dans leurs droits. Mais nous ne sommes pas d’accord sur l’indemnisation parce que dès le début, ce que nous avons dit, à la fin on ne l’a pas appliqué», disent-ils.
«On avait concilié deux chèques, sur le bâti et le foncier. Le préfet est revenu nous dire qu’on ne peut pas vous concilier sur le foncier, ce serait un site de relogement», a dénoncé Papis Ndiaye, membre du collectif «Taxaw sougnou momel».Ces impactés disent ne pas comprendre aussi les lenteurs dans l’aménagement du site de recasement et interpelle le chef de l’État.
Le Grand Panel