Saint-Louis- : Pour atteinte a la vie privée, un bourreau des femmes mariées prend 3 ans de prison ferme
EnQuêteplus.com- I. Niang est un homme qui est prêt à tout pour satisfaire sa libido. Quitte à utiliser des armes non conventionnelles dans la “guerre”. Ainsi, pour attirer des femmes mariées dans son lit, il n’hésite pas à recourir au chantage. Sa dernière victime, F. D, est une jeune dame mariée et vendeuse de poissons au quai de pêche de Diamalaye. Un site que le pêcheur fréquente quotidiennement et y mène régulièrement ses activités.C’est dans cette ambiance de plage que I. Niang et F. D se sont connus avant de devenir amis. Une amitié qui est devenue plus profonde au fil des années, parce qu’ils échangeaient même au besoin par le réseau social WhatsApp.
Comme l’habitude est une seconde nature, à beau la chasser, elle revient toujours au galop. Idy Niang qui avait des idées cachées envers son amie mariée, F. D, est passé à l’offensive. Mais la dame va refuser ses avances, avant de lui demander d’arrêter ses propos déplacés, puisqu’elle est une femme mariée. Sans rechigner et vouant coûte que coûte coucher avec la femme d’autrui, I. Niang est monté d’un cran et est passé à son jeu favori : le chantage. Ainsi, il a transféré à F. Dièye ses propres vidéos presque nues qu’elle avait envoyées à son ex copain, P. Sarr.urprise et déboussolée par ces vidéos compromettantes qui sont entre les mains d’un maître -chanteur, la vendeuse de poissons l’a appelé au téléphone pour savoir comment il a obtenu ses vidéos obscènes. Car, seul son ex copain P. Sarr qui se trouve actuellement en Espagne, détenait ses vidéos obscènes.
Mais pour toute réponse à ces questions, I. Niang a demandé à F. D d’interroger son ex petit-ami pour vérifier la provenance des vidéos. Après quelques jours d’attente sans aucune réaction de la dame, le pêcheur est revenu à la charge. Il lui a proposé une partie de jambes en l’air pour ne pas publier les vidéos compromettantes qu’il détient.
Prise de peur et pour sauver son ménage, F. D accepte le deal avec le maître chanteur. Elle entretient des relations sexuelles avec lui et le supplie de supprimer les vidéos. Des promesses qu’I. Niang n’a jamais respectées, en maintenant toujours son chantage sur la dame mariée. Pour l’attirer de nouveau dans son lit, le pêcheur a continué de lui envoyer toujours les mêmes vidéos et en la menaçant de les porter sur la place publique.
I. Niang fait chanter deux autres femmes
Coincée dans un cercle vicieux et soucieuse de préserver son ménage et son image dans son quartier, F. D s’en ouvre à une vieille connaissance pour trouver de l’aide. C’est ainsi qu’elle a été mise en contact avec un policier du commissariat central. Un plan fut mis en place pour lui mettre la main dessus. Pour le prendre la main dans le sac, les policiers indiquent à la dame de répondre à la prochaine invitation d’I. Niang. Le jour J, elle informe ces derniers et se rend au lieu du rendez-vous. Postés près des lieux, les policiers attendent le moment opportun pour agir et l’appréhender.
A la barre, le jeune pêcheur I. Niang n’a pas cherché à nier les graves accusations qui lui sont portées. Avant de servir à la cour des explications invraisemblables pour se justifier. Durant tout le procès, il a essayé de faire croire au tribunal qu’il a entretenu des rapports sexuels avec la dame mariée, F. D, par consentement et que leur relation adultérine est antérieure à cette histoire de vidéos. Des accusations balayées par F. D qui soutient avoir cédé sous les menaces de son bourreau.
Dans son réquisitoire, le procureur a demandé à la cour de condamner I. Niang à une peine de dix ans ferme, car les faits qui lui sont reprochés sont constants. Finalement, il a été reconnu coupable d’atteinte à la vie privée, détention et diffusion d’images contraire aux bonnes mœurs par le Tribunal de grande instance de Saint-Louis et condamné à une peine de trois ans ferme.
Il faut signaler que, lors de l’audience, le pêcheur, Idrissa Niang, a également reconnu détenir par devers lui, des vidéos compromettantes de deux autres femmes mariées qu’il faisait chanter.