« Quand on entend le bruit des sirènes en permanence et qu’on voit des images d’écoles, d’hôpitaux et de maisons détruites, comment peut-on être normal ? », demande Niyara Mamutova. « Voir des cadavres et des maisons incendiées me rend malade. C’est très stressant. Ce ramadan est plein de douleur ».
Niyara est une femme de l’ethnie tatare qui a fui vers le nord de la Crimée après annexion par les Russes en 2014. Son point de vue est repris par une autre femme ukrainienne musulmane, Viktoria Nesterenko, de Kiev.