Programme « ECOLE ET LANGUES NATIONALES »: Cheikh Oumar Anne persiste et signe

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Le Sénégal a été choisi, pour accueillir, cette année, la réunion du Comité de Coordination internationale (CCI) de l’initiative « École et Langues nationales » en Afrique (ELAN-Afrique). La cérémonie d’ouverture a été co-présidée par le Ministre de l’Education nationale et l’Administratrice de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Cheikh Oumar ANN a profité de la cérémonie pour rappeler que dans un monde gouverné par les connaissances scientifiques et les savoir-faire techniques et technologiques, nos systèmes éducatifs ont l’obligation de former des citoyens élevés à la hauteur de nos ambitions de développement.

Créé lors du XVe Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Dakar, en 2014, l’IFEF a pour mission principale de fournir une expertise technique aux États et gouvernements membres de l’OIF, ainsi qu’à ses partenaires, afin de les accompagner dans l’élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l’évaluation de leurs politiques éducatives. L’objectif ultime est de garantir une éducation inclusive et équitable de qualité, tout en favorisant des opportunités d’apprentissage tout au long de la vie pour tous. ‘’Dans le cadre de ses activités, l’IFEF met en place cinq programmes phares, selon sa directrice, qui sont autant de leviers pour atteindre nos objectifs ambitieux : IFADEM(AUF) ; ELAN, RELIEFH, KIX (AUF et Confemen) et FIJ.

Le présent CCI revêt une importance capitale pour nous. Il intervient après une période marquée par les conséquences de la pandémie de la COVID-19, mettant en avant les enjeux de la résilience numérique et du développement durable. Ce CCI marque le début d’une nouvelle ère, caractérisée par une équipe jeune et dynamique, parfaitement coordonnée par Mme Bodiel Fall’’. Il est Marqué, également, par une dynamique internationale en faveur des langues nationales traduit un nouvel élan pour notre organisation. ‘’Nous sommes résolument engagés à relever les défis actuels et futurs de l’éducation et de la formation dans l’espace francophone.

À travers l’IFEF et ses programmes novateurs, nous visons à construire un avenir où chaque individu aura accès à une éducation de qualité, favorisant ainsi le progrès social et économique de nos pays. Ensemble, nous pouvons transformer les aspirations en actions concrètes et bâtir un avenir meilleur pour les générations futures’’, a-t-elle ajouté. Présidant la cérémonie, le ministre de l’éducation a tout d’abord à l’entame de propos se réjouir de la tenue de cette importante rencontre qui consacre le Comité de Coordination internationale (CCI), instance institutionnelle du programme Ecole et langues nationales (ELAN), qui regroupe les représentants des ministères en charge de l’éducation de base des pays partenaires, à travers leurs plus hauts responsables. Il a aussi à ce point félicité tous ses collègues Ministres, aux représentants d’agences et institutions de coopération partenaires (Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF), Agence française de Développement (AFD), Agence universitaire de la Francophonie (AUF), Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE).

‘’Au service de l’accompagnement des politiques éducatives des pays francophones en Afrique subsaharienne, vous contribuez, au quotidien, à impulser la dynamique de consolidation de nos systèmes éducatifs à travers des projets et programmes visant l’amélioration de la qualité de l’éducation. Votre présence à nos côtés témoigne de l’exemplarité de notre partenariat mais aussi l’engagement et l’intérêt que vous accordez à l’utilisation des langues nationales dans nos systèmes éducatifs’’, a-t-il soutenu.

Pour ce qui concerne les différentes politiques linguistiques Cheikh Omar Hann a indiqué que la tenue de ce Comité de Coordination international est une étape capitale dans leurs processus de mise en œuvre qui supposent des réformes cruciales pour l’avenir de nos systèmes éducatifs. Et d’ajouter que ‘’l’option pour un enseignement bilingue est un enjeu politique et un projet de société dont la pertinence n’est plus à démontrer. C’est dans cette perspective que s’inscrit le Sénégal qui, conscient de l’impact de la langue d’enseignement sur la qualité de l’éducation, s’est engagé résolument vers l’enseignement bilingue à travers l’élaboration du Modèle harmonisé d’Enseignement bilingue au Sénégal (MOHEBS)’’.

Pour terminer, il a profité de cette belle occasion de rappeler que ‘’dans un monde gouverné par les connaissances scientifiques et les savoir-faire techniques et technologiques, nos systèmes éducatifs ont l’obligation de former des citoyens élevés à la hauteur de nos ambitions de développement. Dès lors, l’enjeu majeur est de mettre en œuvre des politiques bien articulées à nos contextes socio-économiques et culturels en vue de promouvoir une éducation de qualité pour tous, nécessaire à l’avènement d’une école africaine de progrès’’.

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