Le Conseil Constitutionnel Burkinabé a rendu sa décision vendredi dernier, rejetant les requêtes de la défense, dans le cadre du procès de l’assassinat de Thomas Sankara et ses compagnons.
Ainsi, deux semaines auront suffi au Conseil Constitutionnel du Burkina Faso, saisi par des avocats de la défense, dans le procès de l’assassinat du capitaine Thomas Sankara et ses compagnons, sur une exception d’inconstitutionnalité pour qu’il rende son verdict, rapporte notre source.
En effet, alors que la défense devait commencer sa plaidoirie le 3 mars dernier, les conseils des accusés Jean-Pierre Palm, Tino Ouédraogo et Bossobé Traoré ont soulevé une exception d’inconstitutionnalité, prenant appui sur les articles 313-1 et 313-2 du Code pénal.
Dans sa décision n°2022-005/CC rendue le vendredi 18 mars, le juge constitutionnel a jugé les requêtes des avocats des trois accusés « recevables ». Il a déclaré les articles 313-1 et 313-2 du Code pénal invoqués par les requérants « conformes à la Constitution ».