Depuis son placement sous mandat de dépôt, Bougane Gueye Dany, leader du mouvement « Geum Sa Bopp, les Jambaars », fait face à des conditions de détention qualifiées d’inhumaines par ses proches. Incarcéré à la prison de Tambacounda, il partage une cellule surpeuplée avec 48 autres détenus.
Les conditions d’hygiène y sont déplorables, ajoutant à la souffrance morale que l’opposant politique endure depuis son arrestation.
Ses alliés dénoncent ce traitement, affirmant qu’il est en contradiction avec les droits fondamentaux. « Enfermer un homme dans une cellule bondée, sans espace vital et dans des conditions sanitaires aussi précaires est une atteinte à la dignité humaine », ont déclaré ses proches. Cette situation est d’autant plus alarmante que Bougane Gueye Dany est un leader politique en campagne pour les élections législatives du 17 novembre 2024.
Arrêté à 12 kilomètres de Bakel, alors qu’il se rendait au chevet de sinistrés pour une action humanitaire, Bougane a été conduit en prison après une brève confrontation avec les autorités. Les circonstances de son arrestation suscitent des controverses, mais au-delà du débat juridique, ce sont ses conditions de détention qui soulèvent l’indignation. Des voix s’élèvent pour dénoncer une volonté de l’affaiblir physiquement et moralement à travers un traitement indigne.
En proie à cette épreuve, Bougane Gueye Dany continue de clamer son innocence et sa détermination à défendre ses droits. Ses partisans, quant à eux, réclament une amélioration immédiate de ses conditions de détention, invoquant le respect des droits humains, particulièrement dans un pays qui se veut respectueux des conventions internationales.
Dans cette version, l’accent est mis sur la surpopulation et les mauvaises conditions hygiéniques dans la prison de Tambacounda, mettant en lumière le traitement inhumain auquel Bougane Gueye Dany est soumis.