[Présidentiables 8/19] Khalifa Sall, un homme d’État expérimenté à la conquête du pouvoir

0

Khalifa Ababacar Sall est la synthèse des valeurs qui cimentent notre vivre-ensemble. Même ses adversaires reconnaissent en lui un homme compétent, pondéré, conciliant, pardonneur, croyant et résilient.

L’honorable député Hélène Tine, adjointe au maire de Thiès, recevant le candidat Khalifa Ababacar Sall, chez elle, à Thiès, le 17 janvier dernier, pour officialiser son alliance avec la coalition « Khalifa Président » a fait de lui une description. « Khalifa Sall est un homme valeureux, ayant toujours gardé sa foi malgré les injustices qu’il a subies durant ces dernières années et sans accepter de compromissions. » Ce témoignage d’une femme connue pour son courage politique et sa franchise se nourrit à la source de la vérité. Khalifa Ababacar Sall est, en effet, la synthèse des valeurs qui cimentent notre vivre-ensemble. Même ses adversaires reconnaissent en lui un homme pondéré, conciliant, pardonneur, croyant et résilient.

Riche trajectoire politique

Khalifa Ababacar Sall aime à se définir comme un militant qui se met au service de son peuple. Depuis 23 ans, il est resté sourd à l’appel des pouvoirs qui se sont succédé à la tête de notre pays. Il demeure fidèle à ses convictions de militant ancré dans ses valeurs humanistes. Avoir connu le pouvoir et l’opposition l’a préparé à occuper les plus hautes charges. Son combat pour la justice sociale, l’égalité des chances, la répartition équitable des ressources, la solidarité et le culte de l’intérêt est au cœur du projet de promotion collective qu’il propose à ses compatriotes.

Khalifa Ababacar Sall est élu en 1983, Secrétaire national des Jeunesses socialiste et devient la même année, l’un des plus jeunes députés à l’Assemblée nationale. Plus tard, il siégera au Conseil des ministres comme ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des Relations avec les Assemblées. Nous sommes en 1993. Cinq ans plus tard, il est nommé ministre de plein exercice et hérite du portefeuille du Commerce et de l’Artisanat. Il a été député, ministre et maire de Grand Yoff et de la capitale sénégalaise à deux reprises (Dakar).

Khalifa Ababacar devient, à l’âge de 27 ans, l’un des plus jeunes députés de l’histoire du Sénégal. Il est élu maire de la commune d’arrondissement de Grand Yoff, nouvellement créée de 1996 à 2002. Il retourne à l’Assemblée nationale comme député en mai 2001. En 2009, alors qu’il est dans l’opposition, il est élu maire de la capitale sénégalaise Dakar, et sera reconduit en 2014. En 2017, malgré sa détention, Khalifa Ababacar Sall est élu député par les sénégalais, au soir du 30 juillet.

Activités au niveau international

Après l’alternance politique, intervenue en mars 2000, au Sénégal, Khalifa Sall met son expérience et son expertise, au service de plusieurs pays de la sous-région africaine, notamment, sur des questions électorales, le renforcement des capacités et prérogatives des parlements. C’est ainsi qu’il a été membre actif du Dialogue inter-congolais et représentant au niveau africain du Réseau parlementaire, sur la Banque mondiale et l’Association des Parlementaires Européens, pour l’Afrique.

Il a également participé à plusieurs missions d’observations de l’Union africaine, sur les élections en Afrique. Il a été le secrétaire général de l’Association internationale des maires francophones (Aimf) et le président de Cités et gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLUA). L’ancien maire de Dakar a notamment travaillé pour la Banque mondiale et le Système des Nations- Unies, comme consultant, en bonne gouvernance et résolutions de conflits.

Un Etat fort et rassembleur

Khalifa Sall est de ces hommes qui peuvent être blessés au tréfonds de leur âme, mutilés dans leur dignité sans jamais tomber au front des mots qui heurtent. La violence procédurale qui a abouti à son emprisonnement en 2017, pour « délit d’ambition », n’a pas écorné sa foi en Dieu, Maître des décrets et des destins. Il a pardonné dès sa sortie, refusant de céder à la rancune.

Le candidat Khalifa Ababacar Sall plaide pour un État juste. Un État dont la force réside dans sa capacité à incarner un commun vouloir de justice. « J’ai fait l’expérience de l’injustice. J’ai vu à quel point la soumission du juge au pouvoir politique peut être attentatoire à la liberté d’expression démocratique. Elle est source d’instabilité et de corruption », affirme l’ancien maire de la capitale sénégalaise. S’il est élu Président de la République, Khalifa Ababacar Sall compte mettre en place des mécanismes qui libèrent les institutions. Son objectif est de faire en sorte que celles-ci ne puissent être manipulées par l’appareil politique.

L’humain au cœur du programme

À l’heure où notre démocratie est plus que jamais fracturée, où les repères sont brouillés, certains hommes politiques s’attribuent des brevets de républicanisme pour séduire l’électorat, mais à la moindre contradiction, s’illustrent par l’anathème plus que par le thème. Ils se prétendent Moïse et brandissent des bâtons contrefaits pour fendre la mer des inquiétudes et des attentes de leurs concitoyens. Pourtant, il suffit qu’un vent contraire souffle pour qu’ils se hâtent de s’abriter derrière les remparts de l’invective et de la médisance. Khalifa Ababacar Sall n’est pas fait de ce bois-là. Il ne cherche pas le pouvoir pour en jouir.

L’humain est au cœur du programme du candidat Khalifa Ababacar Sall. L’Éducation, la Santé, l’accès équitable à l’eau abondante de qualité et la promotion de la Culture constituent le socle de sa vision.

A côté du renforcement de ces secteurs, l’exploitation du pétrole et du gaz va constituer une opportunité de mise en place de politiques publiques favorisant le développement de nouveaux secteurs d’activités et concomitamment la diversification économique.

Khalifa Ababacar Sall nourrit une grande ambition pour son pays. Une ambition qui rappelle-t-il souvent « transcende les appartenances et les coteries et se veut la synthèse de nos différences et de nos contradictions ». C’est cet homme qui est parti à la rencontre de ses compatriotes en campagne électorale pour leur parler de sa vision « d’un Sénégal réconcilié et prospère ». Un Sénégal de tous les possibles qui se portera au chevet de tous ses fils. Jeunes et moins jeunes, hommes et femmes des villes et des campagnes y trouveront leur juste place grâce au triptyque qui irradie son programme : l’humain, l’eau et la terre.

laissez un commentaire