Président Diomaye Faye : «Nous allons, dès septembre 2025, activer les pôles économiques pour… »

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Rappeler aux participants certains fondamentaux dans le domaine de la gouvernance publique, de la conduite et du contrôle de l’action publique. Tel est l’objectif majeur de la première édition de la Conférence des administrateurs et managers publics (CAMP) qui se déroule au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD) de Diamniadio.

Président la cérémonie d’ouverture, le chef de l’État a déclaré qu’une gouvernance exemplaire demeure une gestion intransigeante sur la loyauté et l’intégrité des acteurs. Une gouvernance marquée par le sens élevé de l’État, l’exigence de transparence, la lutte contre la corruption, la réduction des comptes et l’impartialité dans la conduite de l’action publique.

«Afin de mieux répondre aux attentes de nos populations et stimuler le développement local, nous allons, dès septembre 2025, activer les pôles économiques, astuce stratégique de la territorialisation des politiques publiques. Je souhaite instaurer une gouvernance de proximité, attentive à chaque collectivité territoriale, apte à déployer des politiques équitables dans l’hydraulique, l’électrification, la santé, l’éducation et la formation », a-t-il annoncé.

Il signale avoir, lors du Conseil des ministres du 16 octobre 2024, rappelé que la performance de l’État se mesure à la cohérence de ses méthodes et à l’efficacité des interventions, en particulier pour accompagner l’industrialisation de nos territoires et le développement de filières stratégiques créatrices d’emplois.

La demande de Diomaye Faye au Premier ministre

«Dans cette optique, je signale l’importance de la refondation de l’action des pouvoirs publics, qui doit être conforme aux besoins et aspirations des populations, en repensant la déconcentration et en revitalisant la décentralisation. Repenser la déconcentration, c’est évaluer la mise en œuvre de la Charte de la déconcentration de 2020. Repenser la déconcentration, c’est évoluer vers une nouvelle doctrine de déconcentration plus avancée, qui impulse un état central cohérent dans son organisation et ses processus de décision et d’action », fait-il souligner.

Avant de continuer : «Repenser la déconcentration, c’est développer un état territorial performant, mieux coordonné avec ses services, restructuré et optimisé, dirigé par des autorités administratives, gouverneurs, préfets et sous-préfets, autorités administratives davantage responsabilisées et évaluées annuellement sur la base d’objectifs assignés. »

À ce titre, Bassirou Diomaye Faye a demandé au Premier ministre de définir un nouveau dispositif d’approfondissement de la déconcentration au sein des ministères et au niveau territorial. « Parallèlement, nous devrons revitaliser la décentralisation en réexaminant le découpage administratif des collectivités, les compétences qui leur sont transférées et la fiscalité locale, tout en prévoyant des mécanismes de financement plus adaptés aux besoins des collectivités. Ce travail de révision se fera en concertation avec les élus locaux et les acteurs territoriaux, de manière à promouvoir une subsidiarité efficace et un développement territorial équilibré », a-t-il indiqué.

Le référentiel Sénégal 2050 : Agenda national de transformation’, plan stratégique de développement économique, est articulé autour de huit pôles de développement à travers le Sénégal.

Selon le président de la République Bassirou Diomaye Faye et le Premier ministre Ousmane Sonko, cette vision «sortira le Sénégal de son modèle territorial déséquilibré et de la macrocéphalie de Dakar ».

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