Pour échapper à un lynchage, le faux policier menace de se suicider

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J. Bougare, tailleur de profession, est aussi voleur à ses heures perdues. Pour commettre son larcin, il n’hésite pas à se faire passer pour un policier.

D’après le récit de L’Observateur du jour, il s’est présenté comme étant un agent de police nouvellement affecté à Kébémer au Jakarta man dont il a loué les services.

Il fait semblant de tisser des liens avec le conducteur de moto dont il enregistre le contact avant de le retrouver dès le lendemain à l’arrêt des motos Jakarta pour lui demander de lui prêter son engin. Le faux policier invoque alors la traque d’un trafiquant de drogue, souligne l’accusation.

Soupçonneux, le conducteur de moto Jakarta décide de le suivre avec une autre moto. Il constate avec surprise que Bougare se rend d’abord dans un bar avant de faire le plein dans une station service pour prendre la direction de Louga.

Son poursuivant accélère et le rattrape à la sortie de Kébémer. Pour justifier sa présence à la lisière de la ville, Bougare sert que le véhicule transportant la drogue qu’il filait a pris la direction de Louga, et qu’il devait agir pour l’immobiliser.

Le Jakarta man, loin d’être convaincu par sa version, le somme de rebrousser chemin et lui rendre sa moto. Le tailleur refuse de s’exécuter et pousse le bouchon jusqu’à asséner un violent coup de poing à son vis à vis avant d’enfourcher la moto pour vider les lieux.

Bougare finira par chuter à la suite d’une course poursuite. Loin d’avoir dit son dernier mot, le mis en cause se relève et s’engouffre dans une maison.

Pour échapper au lynchage de la foule qui s’était formée autour de la scène, il s’empresse de monter sur le toit en zinc , brandit son arme blanche et menace de se suicider. La toiture finira pas céder sous son poids, entraînant une lourde chute de Bougare. Qui sera arrêté et conduit à la police après un tour à l’hôpital pour des soins suite à de « graves blessures béantes ».

Attrait à la barre du Tribunal hier, Bougare a été condamné à trois (3) mois ferme de prison. Le juge a écarté le délit d’usurpation de fonction et disqualifié le vol en abus de confiance.

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