En 2011, le monde avait atteint une population de 7 milliards d’individus. Dans un rapport rendu public ce lundi matin, à l’occasion de la Journée mondiale de la population, l’Onu annonce que le cap des 8 milliards d’habitants sur la planète va être franchi cette année, le 15 novembre. C’est 5,5 milliards de plus qu’en 1950.
La population mondiale pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, avec un pic à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080, avant un maintien à ce niveau jusqu’en 2100. Et pourtant, depuis le milieu des années 1960, la croissance démographique continue à ralentir, note le document.
Avant d’ajouter que les Nations unies estiment que l’an 2100 marquera la fin du renouvellement des générations. À souligner avec ce rapport que le bilan du Covid n’influencera pas tant que cela les tendances démographiques globales, même si les démographes de l’ONU ont calculé que la pandémie avait causé près de 15 millions de morts en plus que ceux prévus à l’échelle mondiale.
Ces mégatendances ont, selon l’ institution onusienne, de lourdes implications. « Elles ont des conséquences sur le développement économique, l’emploi, la répartition des revenus, la pauvreté et les protections sociales. Elles ont également une incidence sur les initiatives visant à garantir l’accès universel aux soins de santé, à l’éducation, au logement, à l’assainissement, à l’eau, à l’alimentation et à l’énergie », explique le rapport.
Afin de répondre plus durablement aux besoins des individus, estime, l’ONU, les responsables politiques doivent comprendre comment de nombreuses personnes vivent sur la planète, où elles se trouvent, quel âge elles ont, et combien de personnes leur succéderont.