A. Diouf a été interpellée pour nécessité d’enquête suite au décès dans des conditions troubles de son mari, Alassane N., alias Alou, batteur de tam tam âgé d’une cinquantaine d’années.
Décrit comme un ménage à problèmes par le voisinage, A. Diouf et son mari multipliaient les prises de bec. Leur dernière dispute a été fatale suscitant la consternation au quartier dénommé 2e robinet de Pikine Tally Boubess, en banlieue dakaroise
« Hier vers 11 heures, un cousin du mari se désolant de l’attitude du couple, décide d’intervenir. A peine lève-t-il un pan du rideau de la porte de la chambre du couple, le cousin crie de stupeur lorsqu’il voit le mari au sol», narre Les Échos.
Selon le journal, debout prés du corps, la femme grommèle et répète sans cesse : « Momma door, ma fayu (il m’a frappée et je me suis défendue. »
Le cousin ameute le voisinage pour tenter de sauver le mari, qui gisait inerte. C’était trop tard. Le pire s’était déjà produit. Il est mort bien avant son évacuation.
En l’état actuel de l’enquête, rien n’incrimine son épouse. Les résultats de l’autopsie sont attendus.
Dans le voisinage, deux thèses sont agitées. Certains soupçonnent une scène de ménage qui a mal tourné. « La dame d’un gabarit imposant a dû repousser son gringalet de mari, qui voulait s’acharner sur elle. Et, l’époux a brusquement atterri au sol. Au moment de sa chute, il a violemment cogné de sa tête la bonbonne de gaz qui était dans la chambre conjugale », susurre-t-on.
D’autres privilégient la thèse du décès suite à un malaise suivi d’une chute mortelle.