Cité dans l’affaire de trafic de passeports diplomatiques, Simon Kouka a fait de la prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire. En attendant la suite de la procédure, dont il n’a «aucune idée», il se consacre à ses activités musicales et au business.
Dans un entretien paru dans L’Observateur de ce vendredi, l’une des figures du mouvement Y en a marre assure profiter de sa liberté recouvrée : «Aujourd’hui, je croque la vie en pleines dents.»
Mais s’il fixe l’avenir avec optimisme, Simon entend revenir sur l’affaire qui lui a valu un séjour carcéral. Ce sera sous forme de film. Une «comédie musicale», précise-t-il.
Ce projet lui interdit d’aborder publiquement le scandale des passeports diplomatiques. «J’ai signé un contrat qui m’oblige à ne pas aller en profondeur dans cette affaire», avance-t-il pour éviter la question de L’Observateur sur le sujet.
«Tout ce que je peux dire c’est que quand on a l’esprit tranquille, le soutien de sa famille, de ses amis et celui des Sénégalais, on ne peut que s’en sortir indemne», suggère Simon. Qui révèle avoir trouvé «une nouvelle flamme» avec «de nouvelles opportunités de business» et deux albums dont l’un comporte 14 titres et sortira après la Tabaski.