Parti socialiste : Aminata Mbengue Ndiaye et Cie récusés par l’IRAS, favorable à une candidature pour 2024
Après l’annonce du président de la République qui a décidé de ne pas se présenter aux prochaines élections, le secrétariat exécutif national du Parti socialiste où Aminata Mbengue Ndiaye, Serigne Mbaye Thiam et Alioune Ndoye ont été les plus remarqués, a fait un communiqué pour manifester son ancrage dans Benno, occultant même la question d’une possible candidature du Parti socialiste. L’Initiative – Réflexion – Action Socialiste ne compte pas se plier à cette décision. Dans un communiqué signé ce dimanche, l’IRAS considère comme sans objet le contenu des échanges issus du dernier secrétariat exécutif national (SEN), tenu le 5 Juillet 2023.
L’initiative se demande d’ailleurs de quel droit et de quelle légitimité, six membres du SEN peuvent-ils se prévaloir et s’arroger les prérogatives des instances du Parti et donner « carte blanche » à la Secrétaire Générale intérimaire pour décider d’éteindre pour 5 ans encore notre Parti en le privant d’une candidature ?
De quel droit et de quelle légitimité le SEN peut-il s’arroger et laisser les pleins pouvoirs à une personne non membre du Parti Socialiste, fut-il Président de la République, nous choisir un candidat ?
De quel droit et de quelle légitimité le SEN peut-il s’arroger et décider de la non candidature du Parti aux prochaines élections présidentielles ?
L’IRAS, cohérente dans sa démarche et adossée aux textes réglementaires du Parti socialiste, réaffirme sa fermeté à œuvrer pour une ou des candidatures socialistes aux élections présidentielles. Elle œuvre également pour des retrouvailles de la grande famille socialiste et de la gauche plurielle qui adhère aux
conclusions des Assises nationales et aux valeurs de l’écologie.
L’IRAS exige la tenue, sans délai, d’un congrès extraordinaire pour choisir une dynamique et ambitieuse, de renouveler et de rajeunir toutes les instances du Parti. Elle se félicite aussi de cette décision historique du chef de l’État, qui permet pour la première fois une élection au Sénégal à laquelle le président sortant ne prendra pas part.