Nouvelles règles de l’arène : Gris Bordeaux déchire l’ordonnance de la ministre des Sports

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La ministre des Sports, Khady Diène Gaye, a annoncé de nouvelles règles en vue de la reprise des activités de l’arène. La cheffe de la tutelle a présidé une réunion dans ce sens mardi 18 mars. À l’issue de celle-ci, il a été décidé, entre autres mesures, que les galas de lutte n’iront plus au-delà de 19 heures. Ainsi, le coup d’envoi du dernier combat sera sifflé à 18 h 30. Par ailleurs, le nombre de billets imprimés par événement est désormais limité à 20 000, soit 2000 places de moins que la capacité actuelle de l’Arène nationale.

Gris Bordeaux ne croit pas que de telles mesures sont de nature à lutter efficacement contre les violences qui avaient conduit à l’arrêt des activités de la lutte suite à la suspension de la couverture sécuritaire des galas par le ministère de l’Intérieur.

Dans un entretien paru dans Wal fadjri Quotidien, ce mercredi 19 mars, le président de l’Association des lutteurs en activité fait savoir que les vrais coupables des débordements en question ne sont pas désignés. «Les promoteurs font souvent recours aux musiciens qui installent leur scène dans l’enceinte de l’arène. Ce qui grignote sur le chronogramme, signale le Fassois. Ils engagent aussi quatre voire cinq combats de lutte le temps d’une soirée. Les lutteurs ne sont pas responsables de la situation. Nous sommes fatigués des reproches qu’on nous fait injustement.»

Gris Bordeaux d’enchaîner : «Pourtant, d’autres mesures avaient été prises dans le passé et ça n’a rien pu régler. […] La rencontre de ce jour [mardi 18 mars] ne peut pas permettre de venir à bout du quart des problèmes de l’Arène nationale. Cette réunion devait normalement ouvrir la voie à d’autres discussions avec tous les acteurs de la lutte. L’initiative du ministère des Sports est à magnifier, certes, mais cela ne suffit pas pour venir à bout de la violence notée dans l’arène.»

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