Mme Fatou Diané Guèye : « plus de 500 millions de francs CFA seront alloués aux jeunes et femmes de Sédhiou en 2023 »
Le ministère de la Famille et de la Protection des enfants va allouer, cette année, plus de 500 millions de francs CFA aux jeunes et femmes de la région de Sédhiou (sud) en 2023, sous forme de bourses économiques et de financements de projets, a-t-on appris dimanche de Fatou Diané Guèye, en charge de ce département.
Fatou Diané Guèye en a fait l’annonce en marge d’un forum socio-économique initié le mouvement associatif féminin de Sédhiou, à travers des organisations de femmes et de jeunes filles de la région.
Dans le cadre du Programme d’appui au développement économique et social du Sénégal (PADESS), le ministère de la Femme « a alloué à la région de Sédhiou 419 382 420 francs CFA dont 244.101.100 francs CAF sous forme de bourses économiques et 175.281.320 francs sous forme de financements de projets », a-t-elle dit.
A cela s’ajoutent les financements mobilisés par le Fonds national de crédit pour les femmes (FNCF) et le Fonds national de promotion de l’entrepreneuriat féminin « pour un montant global de 100 millions au profit de 1000 bénéficiaires », a ajouté Mme Guèye.
Au total, le ministère en charge de la Femme « va injecter dans la région 519.382.420 francs CFA », a déclaré Mme Guèye devant un important public composé de femmes et de jeunes.
« Mon département compte s’appuyer sur toutes les organisations de femmes, sans exclusive, pour traduire en acte concret la vision du chef de l’Etat », Macky Sall, a-t-elle assuré, avant d’énumérer les investissements publics réalisés ces dernières années dans la région de Sédhiou.
La ministre de la Femme a évoqué la construction de trois postes de santé à Kandion Mangana, Nguidir et Yarang Balante, en plus de quatre centres d’éveil communautaire à Sédhiou, Bounkiling, Bambali et Yarang Balante.
Il s’y ajoute, selon elle, la réalisation de trois Maisons de la femme à Sédhiou, Bounkiling et Goudomp, ainsi que la construction de six écoles élémentaires, notamment à Goudomp, Yarang Balang et Bambali.
D’après Fatou Diané Guèye, ces efforts illustrent la volonté des pouvoirs publics de « repositionner la femme dans le système de production de biens et de services de notre pays afin de bien refléter son apport dans la création de richesse nationale ».