Le groupe parlementaire Wallu a voté pour l’exclusion de Mimi Touré de l’Assemblée nationale. Les députés de la coalition dont la locomotive est le PDS ont ainsi permis à Benno Bokk Yakaar (majorité) d’obtenir la tête de l’ancienne Première ministre. Dans L’Observateur Mamadou Lamine Thiam, président dudit groupe, assume : «La coalition Wallu est restée constante par rapport à cette problématique de la transhumance des députés.»
Le responsable du PDS rembobine : «Quand le Président Abdoulaye Wade avait introduit dans la Constitution l’article 60, c’était pour que les députés élus par leur parti ou leur coalition puissent rester pour arrêter la saignée des parlementaires. Désormais, le député ne peut pas quitter son groupe parlementaire au profit d’un autre.»
Lamine Thiam poursuit : «Quand nous avions eu ce même problème avec Mbaye Ndiaye et Moustapha Cissé Lô, nous avions demandé à l’Assemblée nationale de les remplacer. C’est la même chose. Aujourd’hui tout le monde sait que Mimi Touré a quitté le groupe Benno Bokk Yakaar pour être députée non-inscrite. C’est de la démagogie que de dire qu’elle n’a pas quitté le Benno. Donc si cette coalition demande qu’on la remplace nous n’avons pas de problème avec ça.»
Le patron des députés Wallu martèle : «L’autre chose : quand le PUR avait demandé le remplacement de Issa Sall, l’Assemblée l’avait fait. Le PDS reste constant sur ses positions. Un député qui quitte sa coalition ou son parti doit perdre son mandat.»