Migration irrégulière : Greenpeace décrete « Novembre noir » en hommage aux pêcheurs disparus en mer
L’organisation internationale Océan Greenpeace a décrété hier « novembre noir » pour rendre hommage aux pêcheurs disparus en mer en tentant de rallier l’Europe. Ses membres ont aussi profiter de l’opportunité pour faire un plaidoyer auprès des autorités, pour que des mesures courageuses soient prises afin que les ressources halieutiques sénégalaises se régénèrent.
La pêche a été célèbrée ce 21 novembre par la communauté internationale.
Une occasion pour Greenpeace Afrique de solliciter des autorités des mesures courageuses afin que les ressources halieutiques sénégalaises se régénèrent. L’organisation a décrété par ailleurs le mois de novembre, « novembre noir » en hommage aux nombreux pêcheurs disparus en mer avec le phénomène de la migration irrégulière
« Greenpeace attend de cette journée que la demande des acteurs soit vraiment suivie d’effet. On a été vraiment assez surpris et ébahis par les tons qui ont été utilisés par cette coalition pour une pêche durable pour décréter ce mois, novembre noire. Pourquoi novembre noir? Parce qu’il y’a beaucoup de pêcheurs et de familles de pêcheurs qui ont disparu en mer pour avoir tenté de rejoindre les îles Canaries. Quelle en est la cause? C’est la rareté des ressources. La pêche ne nourrit plus son homme. C’est pourquoi, ils ont dit que nous allons célébrer ce 21 novembre, la journée mondiale de la pêche et décréter novembre noir, mais le célébrer en montrant à l’autorité qu’il faut prendre des mesures courageuses pour une régénération des ressources halieutiques sénégalaises. Pour demander à l’Etat du Sénégal de prendre des mesures de gestion durable qui permettent aux pêcheurs de pouvoir vivre décemment de leur métier et enrayer de ce fait la participation des professionnels de la pêche à l’émigration irrégulière. Et je crois que c’est assez important dans le cadre de ce plaidoyer que portent les pêcheurs et que nous Greenpeace, nous appuyons à 100% pour demander une meilleure gestion des ressources halieutiques sénégalaises », a plaidé Abdoulaye Ndiaye, chargé de campagne à Océan Greenpeace.
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