Il y a une plus grande leçon à tirer du triptyque Sénégal contre Egypte, après que les deux stars de Liverpool, Sadio Mané et Mohamed Salah, se sont frottées à la Can et aux barrages pour la coupe du monde. La presse anglaise visitée par Senego projette les stats.
Des opportunités pour Sadio et le Sénégal
Malgré le fait que les éliminatoires et la finale de la Can se soient décidés aux tirs au but, le Sénégal a dominé en termes d’occasions et de possession. En dehors de Mané, l’Égypte était confrontée à la menace constante d’Ismaïla Sarr (Watford) sur l’aile opposée, et à une défense dirigée par l’héroïque Kalidou Koulibaly.
Le Sénégal avait un système et un style, ainsi que des approches de jeu variés. L’Egypte, en revanche, n’avait pas grand-chose. Omar Marmoush, leur principal attaquant, a marqué trois buts en 23 matchs de Bundesliga.
Salah dépendance
En conséquence, presque tout ce que l’Égypte a fait a été canalisé par son capitaine : un homme sur qui ils ont construit une confiance sincère, bien que plutôt bizarre. L’Égypte a marqué 191 buts depuis que Salah a fait ses débuts contre la Sierra Leone en septembre 2011. La star de Liverpool a marqué ou participé à 72 de ces buts (38 %).
Oui, Mané a été plus chanceux que Salah, chanceux d’être entouré d’une génération dorée de joueurs qui peuvent prendre le relais. Des joueurs qui peuvent maintenir le niveau quand il est blessé ou absent, des joueurs qui marquent quand il ne le fait pas.
Mané et Salah en club
Le taux de buts de Mané au niveau international est plus faible qu’en club, ce qui est révélateur. Salah, quant à lui, est dans la situation inverse.
C’est peut-être le moment de rappeler que ses deux saisons les plus prolifiques en termes de buts pour Liverpool sont aussi les deux saisons où le club n’a rien gagné.
C’est particulièrement vrai aujourd’hui, alors que Mané et Salah entrent dans la dernière année de leur contrat avec Liverpool.
