Il faut un plan de végétalisation des villes pour lutter contre les inondations. C’est la conviction du Parti écologique sénégalais. Il réclame d’ailleurs des arbres à la place du bitume. Le président du Parti écologique sénégalais «Les verts», Aloyse Jules Diouf, en a parlé lors de la Journée mondiale de l’arbre qui s’est déroulée le 7 août 2022 à Dakar.
Il a fait état du fait que le vendredi 5 aout 2022, le Sénégal a connu de fortes précipitations allant jusqu’à 126 milimètres de pluies. Cette situation a plongé la capitale Dakar dans le chaos. Partout, des voitures immobilisées face à des automobilistes impuissants. Ils ont fait des kilomètres de bouchons dans la capitale sénégalaise et sa banlieue.
Pourtant, note M. Diouf, le Sénégal vient de clôturer les dix ans du Plan décennal de lutte contre les inondations (PDLI) 2012-2022 pour un budget de 766 milliards de francs CFA, soit 1,2 milliard d’euros. Le président de la République Macky Sall vient de lancer son énième plan Orsec pour venir en aide aux populations sinistrées.
Seulement, selon le président du Parti écologique sénégalais, la solution est tout autre. « Pour lutter contre ce fléau climatique, un grand plan de végétalisation qui pourrait rendre la surface du sol perméable est nécessaire. Il s’agira de multiplier les espaces verts dans la capitale, mais surtout de planter 10 000 arbres à Dakar et sa banlieue. Moins de béton, plus de végétation ; cela pourrait réduire le risque d’inondations et rafraichir davantage la capitale qui étouffe en période d’hivernage.