« Le Sénégal ne peut pas se développer tout seul », (Leader de l’Union citoyenne Bunt Bi)

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À l’approche des élections législatives anticipées du 17 novembre 2024, le leader de l’Union citoyenne Bunt Bi, Dr El Hadji Ibrahima Mbow, a exprimé son désaccord avec la récente déclaration du Premier ministre concernant la capacité du Sénégal à se développer sans aide internationale. Invité du « Jury du dimanche » sur iRadio, le Dr en sciences de gestion a affirmé que le Sénégal ne pouvait pas se développer de manière autonome, remettant en cause la stratégie actuelle du gouvernement.

« On ne peut pas nous développer tout seuls. On n’en a pas les moyens. Cela n’existe pas. Aucun pays du monde ne s’est développé tout seul », a affirmé Dr Mbow, contestant ainsi la déclaration du Premier ministre qui affirmait que l’aide internationale n’était pas nécessaire pour le développement du pays. Selon lui, la dégradation de la note financière du Sénégal est un indicateur alarmant, pointant du doigt des choix économiques et budgétaires erronés.

Il a ajouté qu’« on a été dégradé parce qu’économiquement, on ne tient pas la route. On a fait de mauvais arbitrages budgétaires et il y a eu une mal-gouvernance économique. Notre administration est coûteuse et parasitée, sans rentabilité ni productivité », a-t-il ajouté, critiquant la gestion financière actuelle du pays.
Pour Dr Mbow, le Sénégal reste dépendant sur le plan économique et financier. Il appelle ainsi à une réflexion collective pour consolider l’économie à moyen et long terme, tout en reconnaissant la nécessité d’un soutien international à court terme. « Le Premier ministre et le Président doivent adopter une dynamique d’équipe et faire appel aux compétences et expertises nécessaires pour transformer le Sénégal », a-t-il plaidé.

En tant que candidat aux législatives, Dr Mbow promet de défendre l’intérêt général au sein de l’Assemblée nationale. Il a souligné que « le pays traverse une crise économique, sociale et sécuritaire, exacerbée par le chômage, les difficultés scolaires et le désespoir des jeunes qui continuent de risquer leur vie en traversant les océans pour chercher un avenir meilleur. » Selon lui, des dynamiques similaires à celles des assises nationales doivent être mises en place pour définir des solutions adaptées, tout en laissant au gouvernement la prérogative de choisir les collaborateurs qui participeront à la transformation du pays.

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