[Le Récap] Deuxième jour contrôle des parrainages: Pr Daouda Ndiaye passe, Idy en danger, le Pur confirme, mais…
Le deuxième jour de contrôle des fiches de parrainages des candidats à la présidentielle du 25 février 2024 a été marqué, ce mardi 2 janvier 2024, par des surprises dans tous les sens.
Au total, seuls deux candidats ont passé le cap des parrainages. Il s’agit du professeur Daouda Ndiaye, candidat indépendant, et d’Aliou Mamadou Dia du Parti de l’unité et du rassemblement (Pur). Le mandataire de ce dernier a fait savoir qu’ils ont obtenu 47383 parrains valides, même si, selon d’autres informations largement relayées par la presse, il manque au candidat de Serigne Moustapha Sy environ 202 signatures à régulariser dans la région de Diourbel où il n’a eu que 1798 parrains.
Quoi qu’il en soit, le Pur a confirmé son organisation, ce qui lui a permis d’être le seul parti à valider le parrainage à la dernière présidentielle de 2019.
A noter, par ailleurs, que Idrissa Seck, qui s’autoproclame « chef de l’opposition », a été l’une des surprises de la journée. Mais dans le mauvais sens. En effet, l’ancien Premier ministre, sorti deuxième à la dernière présidentielle, n’a pas pu franchir l’étape fatidique des parrainages. Il lui reste environ 6000 signatures à régulariser pour espérer atteindre 0,6% du fichier général des électeurs. C’est également le cas pour le journaliste de formation et député Pape Djibril Fall qui doit remplacer un peu plus de 13 000 parrains et le maire de Kaolack Serigne Mboup qui doit, de son côté, en remplacer environ 27000.
Les candidats déclarés mis hors de la course sont : Jean-Baptiste Diouf, Ibrahima Hamidou Dème, Charles Emile Ciss, Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly, Khadim Diop, Mbacké Sarr, Cheikh Bamba Dièye, Alioune Sarr et Oumar Sylla, dont la clef Usb a été inexploitable.
Quant à Talla Sylla, son dossier est en suspens du fait de l’absence de son mandataire.
Le fait du jour est signé Ibrahima Datte. Ce dernier a été purement et simplement ajourné pour n’avoir pas déposé au Greffe du Conseil constitutionnel un casier judiciaire.