Le patron, l’aide-ménagère et le “viol” dans la chambre des enfants

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F. Kao risque 2 ans de prison ferme, si la juge des flagrants délits du tribunal de grande instance de Mbour suit le réquisitoire du procureur. F. Kao a-t-il réellement violé son aide ménagère de 17 ans ? La fille, A. Sow, en classe de 5e, soutient mordicus que, oui.

De son côté, le patron explique que l’aide ménagère avait avalé une arête, et qu’elle suffoquait et qu’il a juste voulu l’aider. Vers 2h du matin, il est sorti du salon pour aller à la cuisine. Il voit sur la véranda A. Sow en train d’étouffer. « Je l’ai pris par derrière et l’ai secoué pour l’aider à mieux respirer », a-t-il expliqué.

Des explications battues en brèche par l’aide ménagère qui explique : « Il m’a fait des attouchements dans le salon, puis il m’a retrouvé dans la chambre pour me violer. Sa fille de 9 ans dormait sur le lit sur lequel il me violait. Sa femme se trouvait dans la chambre d’à côté avec leur autre enfant. J’ai essayé de résister mais il m’a menacé de mort  »

La question de la virginité de la jeune fille fut au cœur des débats. Si lors de l’enquête préliminaire, la jeune fille avait avoué avoir déjà eu des rapports sexuels par le passé dans son village, lors du procès elle a estimé avoir perdu son hymen durant le viol présumé.Une variation qu’elle a tenté d’expliquer : “Lors de l’enquête, j’ai voulu à un moment donné pardonner mon patron. C’est pour que j’ai dit avoir déjà entretenu des rapports intimes au village”

Toutefois hier lors du procès, elle a martelé qu’il y a eu des préliminaires dans le salon, puis il l’a retrouvée dans la chambre pour abuser d’elle.

Si sa culpabilité est reconnue par le tribunal, F. Kao risque de perdre sa liberté pour 2 ans. Il sera fixé sur son sort mardi prochain.

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