Le Ministre, Alioune Dione veut faire de la microfinance un levier d’inclusion des exclus du système bancaire
Le processus de l’assainissement du secteur de la Microfinance est enclenché. C’est un vaste chantier du Président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye. Selon le Ministre de la Microfinance : il s’agit » de bannir toutes les pratiques qui l’affaiblissent » mais aussi et surtout prendre en compte les exclus du système bancaire.
C’est dans ce contexte que le Ministre de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire, Alioune Dione a effectué une visite de trois structures de Microfinance dans le département de Mbour. L’un des objectifs, c’est de partager la nouvelle orientation prise par le Gouvernement pour renforcer le partenariat public privé.
« Cette visite a pour objectif de marquer notre engagement dans le développement des institutions incontournables que sont les Systèmes de Financement décentralisés ( SFD) qui constituent naturellement les premiers alliés des acteurs de l’économie sociale et solidaire comme. Nous vous renouvelons au nom du gouvernement, l’engagement de l’État auprès des SFD pour le développement de l’épargne et l’accès facile au crédit », a soutenu le ministre Alioune Dione.
Selon ce dernier, « certaines interventions de l’État dans le crédit à la production ont encouragé des comportements toxiques que les clients directs des SFD peuvent vouloir imiter. Parmi ces comportements toxiques figure la banalisation du non-respect des engagements de remboursement des financements directs de l’État.
Aussi, le ministère compte s’investir pour recouvrer la totalité des crédits distribués dont « une partie au profit d’acteurs qui n’ont présenté aucun projet d’investissement viable et pouvant impacter socialement et économiquement l’économie de notre nation », a affirmé le ministre.
Il invite l’ensemble des agences, des administrations autonomes et fonds publics à appliquer la même rigueur pour recouvrer les sommes engagées et à coordonner avec avec le ministère leurs interventions dans le secteur de la microfinance.
« Ce n’est pas une simple requête mais une exigence de la gestion rationnelle et efficace des ressources publiques », dit-il.