Le bruit des Casseroles ! La chronique de KACCOR de ce jeudi

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Du bruit, de la musique et de la fureur bien contenue dans une ambiance contagieuse et fiévreuse. Et pourtant, c’est comme si on menaçait de lâcher des bombes dans le pays. Faisant dans la manipulation pour dissuader le bon peuple de s’exprimer de manière sonore, ils ont raconté qu’un influent Khalife avait donné un « Ndiguel » pour l’interdire. Jamais à court d’idées, ils sont revenus, brandissant la menace pénale au titre de pollution sonore et tapage nocturne.

On pourrait bien se demander de quoi au juste ils avaient si peur. Toute cette débandade pour un concert de casseroles et de klaxons. Et hier, ça a retenti partout au Sénégal faisant certainement bourdonner les oreilles du locataire du Palais. Groggy, surpris, et tympanisés, assommés surtout par la réussite du mot d’ordre de l’opposition, ils ont vite fait de dire que c’était une procession de gamins. La vieille rengaine de ceux qui refusent de voir la vérité en face, jusqu’à ce qu’ils se fracassent la tête sur un mur.

Un signal fort est ainsi lancé au Chef. Bien entendu, ses caudataires, jamais repus, lui feront voir d’autres images. D’ailleurs, l’un d’eux est venu nous raconter sur un plateau de télé des billevesées. Sur les vidéos qu’il a reçues, les gens manifestaient leur amour au Chef. Ce qui est évidement un gros mensonge. OU alors, il est le seul à avoir vu ça !

La manifestation sonore d’hier avait un but. Montrer au Chef qu’il n’était pas dans les cœurs de son peuple. Maintenant, c’est à lui et lui seul, en son âme et conscience, de décrypter ce message envoyé par son peuple qui a bruyamment manifesté sa colère. Ces laudateurs qui lui dessinent un autre monde dans leur imaginaire, lui mentent. C’est une évidence, les Sénégalais sont fatigués. Et malgré le bilan du Chef, il faut reconnaitre qu’il est atteint par l’usure du pouvoir.

La réussite éclatante de la manifestation populaire d’hier signifie que c’est le début de la fin du régime en place. Une atmosphère de fin de règne. Et, croyez-nous, nous ne parlons pas en l’air !

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