Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche a fait l’inventaire des dégâts du 1er juin à l’UCAD.
46 véhicules administratifs et particuliers ont été incendiés ou saccagés de façon à ne plus être utilisés. Au niveau du campus pédagogique, les dégâts se présentent comme suit : 8 portes en aluminium cassées, une dizaine de portes endommagées, 20 mille archives détruites, une dizaine de caméras de vidéosurveillance endommagées, ainsi que plusieurs bureaux et du matériel saccagés.
Au Cesti, il note que plus de 250 chaises ont été détruites, plus de 250 tables réduites en cendres, la salle de conférence complètement caillassée et d’autres salles attaquées dont la salle baptisée Aby Camara.
A la Faculté des sciences juridiques et politiques, rappelle Moussa Baldé, le chapiteau de 2000 places a été incendié, les tableaux d’affichage totalement calcinés et les vitres brisées. A la Faseg, enchaîne-t-il, des écrans de projection ont été complètement détruits, la devanture ainsi que des fenêtres caillassées, le box d’entrée endommagé, les vidéos-projecteurs détruits et le parking endommagé.
Au niveau du Rectorat, les vitres et les fenêtres sont cassées, des ordinateurs et des imprimantes également, et une armoire deux battants en fer a été détruite.
Au niveau du campus social, il y a aussi des dégâts, autant qu’à l’Université Assane Seck de Ziguinchor où «la Faculté de médecine a été complètement saccagée, y compris les laboratoires, ainsi que le matériel tout neuf qu’ils contenaient».