Le 17 novembre 2024 : vaincre le patriotisme débridé (par Yacine Sarr)

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Les élections législatives du 17 novembre 2024 revêtent un cachet particulier car elles vont fortement déterminer l’avenir de notre pays.

Sept mois après l’avènement au pouvoir du Pastef, les signaux sont clairs : le pays bascule dans le cycle infernal de la tyrannie. Le nouveau pouvoir s’illustre dans la négation des droits les plus élémentaires notamment la répression, les arrestations arbitraires, la confiscation des libertés individuelles et collectives. Pire, au plan économique, on note une désarticulation accentuée par des déclarations alarmantes, la remise en cause des agrégats et de l’architecture des finances publiques. A l’évidence, le Sénégal sous Diomaye-Sonko va mal.

Il urge, dés à présent, pour les forces démocratiques de trouver les moyens de stopper cette tendance destructrice qui nous guette et de redresser le pays.

Un tel exercice nécessite un sursaut national et l’engagement des vrais patriotes. Parce que le patriotisme n’est pas une panacée. Elle n’est pas non plus une relique des théories souverainistes galvaudées par un usage peu orthodoxe. Le patriotisme requiert de l’engagement, de la retenue, de la clairvoyance et surtout il doit s’envelopper dans les draps d’un amour inconditionnel pour le pays.

Or, à l’analyse, il apparait clairement que nos nouveaux patriotes excellent dans l’art de la démagogie, du zèle et baignent dans une incompétence notoire. Ils dégagent morgue et suffisance. Ils sont loufoques, brouillons et jouisseurs. Ils commencent à débaucher au lieu d’embaucher, rappelant le triste épisode de la transhumance politique ; cette notion bestiale, immonde et abjecte que la morale rejette.

Le plus inquiétant, c’est l’apologie de la violence physique et le terrorisme intellectuel dont ils font montre. C’est à croire qu’ils veulent installer un management de la terreur pour obliger les Sénégalais à avoir peur et à se soumettre à leurs désiderata. Leur projet funeste est d’enliser le pays dans les abimes de la dictature pour se relayer au pouvoir et se débarrasser de l’encombrant pot de fleur de président dont les voyages et les mini succès diplomatiques irritent celui qui apparait comme le Chef. Parce qu’il faut bien en convenir. Les prémices d’une crise institutionnelle s’installent progressivement au sommet de l’État. D’un duo adulé, on vire petit à petit à une dualité sournoise qui annonce in fine un duel épique.

Face à ce tableau sombre, les Sénégalais sont interpellés. Il faut choisir de rester dans les bas fonds ou en sortir et creuser les sillons d’un futur meilleur. Le choix est très clair. Notre vaillant peuple a l’unique occasion de sanctionner ces apprentis dictateurs qui n’ont aucun repère signifiant sinon les théories alarmistes et pompeuses d’une nouvelle indépendance économique qui relève de l’utopie.

L’alternative existe. Elle est incarnée par l’opposition principalement par la coalition Sam Sa Kaddu au nom bien évocateur. En effet, dans notre société, le respect de la parole donnée est une valeur cardinale. La coalition Sam Sa Kaddu, composée d’hommes et de femmes d’honneur mais surtout de compatriotes ayant fait leurs preuves dans leurs secteurs respectifs, propose une alternative crédible basée sur cinq axes majeurs contenus dans leur contrat de législature. Une vraie rupture.

Yacine Sarr

Yoff layéne

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