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« La vie en prison est… » : Ndella Madior Diouf donne de ses nouvelles

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Ndella Madior Diouf a été placée sous mandat de dépôt, en décembre dernier. La propriétaire de l’orphelinat « Keur Yeurmandé » est poursuivie pour traite de personnes, exercice illégal de la fonction de médecin, privation d’aliments ou de soins ayant entraîné la mort sans intention de la donner, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger et obtention indue de certificats aux fins d’inhumation.

La patronne de Saphir Fm est en détention depuis un peu plus de dix mois à la prison pour femmes du Camp pénal de Liberté 6. L’Observateur révèle « qu’elle a d’abord été placée dans la chambre numéro 3 de ladite prison avant d’être transférée à celle numéro 6 ». Pourquoi ce changement de cellule. Aucune précision n’est faite à ce propos.

Dans tous les cas, avance le journal du Groupe futurs médias, « dans cet espace exigu, elle partage un matelas avec une autre détenue, au milieu d’une petite cellule où s’entassent jusqu’à sept autres pensionnaires ». La même source rapporte qu’en plus des affres de la prison, Ndella Madior Diouf, dont la radio n’émet plus, souffre de « la mort de son business ».

« Je suis en train d’utiliser toutes mes économies », aurait-elle confié à une de ses connaissances venue lui rendre visite. « La vie en prison est coûteuse pour les femmes. En plus de la nourriture, il faut acheter des produits d’hygiène ou de première nécessité. Les proches ne peuvent pas toujours subvenir aux besoins des détenues », aurait ajouté la détenue.

Plus que tout, affirme le quotidien d’information, Ndella Madior Diouf vit dans l’attente de son procès. Une attente interminable. Pour rappel, ses deux dernières demandes de liberté provisoire dont l’option du port du bracelet électronique, déposées par Me Aboubacry Kane, ont été rejetées. Mais, son avocat n’a pas encore dit son dernier mot puisque signale L’Obs, « [Sa défense] s’apprête à solliciter une audience auprès du juge pour obtenir son renvoi devant une juridiction de jugement ».

Pour l’heure, « [ma cliente] reste résignée et s’en remet à la volonté divine », confie Me Kane.

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