Nos compatriotes vivant aux Philippines sont confrontés à un problème de taille : le renouvellement de leurs passeports.
Cette situation est persistante depuis deux ans, d’après le Secrétariat exécutif national du mouvement activiste Frapp, « alors que nos diplomates sont engraissés ainsi que leurs épouses ».
D’ailleurs, Guy Marius Sagna et Cie se demandent : « par quel mécanisme fonctionne la pyramide des priorités du ministère des Affaires étrangères ? ».
D’après un communiqué parvenu à L’AS, « les Sénégalais vivant aux Philippines dépendent de l’ambassade du Sénégal en Malaisie qui ne dispose pas de machine pour renouveler les passeports ».
Ainsi, « ils comptaient sur une tournée de la mission diplomatique du Sénégal en Asie qui devait passer entre autres en Malaisie pour débloquer la situation ».
Seulement, « cette mission, arrivée le 28 mai à l’aéroport international Ninoy Aquino aux Philippines, n’avait pas de tests négatifs du Covid-19.
Les autorités de l’aéroport ont imposé la présentation de tests négatifs du covid19 et évoqué une quarantaine de 5 jours.
La mission est finalement rentrée au Sénégal, arguant que ses membres perdraient leurs billets d’avion s’ils passaient cinq jours sur le territoire.
Nos compatriotes sur place leur ont même proposé de payer leurs billets, tellement la mission était attendue.
Frapp rappelle qu’un immigré sans passeport perd son identité. Et le passeport est nécessaire pour travailler dans la légalité et pour étudier, car la majorité est composée d’étudiants.
Pour mettre fin à cette situation, Frapp exige la mise sur pied rapidement d’un agenda des missions de renouvellement de passeports dans les zones oubliées, comme aux Philippines.