A quelques jours de son départ du pouvoir, le président Macky Sall, dont le mandat arrivait à terme le mardi 2 avril 2024, avait signé des décrets. Selon la robe noire Ciré Clédor Ly, l’ancien Président de la République a posé des actes qu’il urge de revoir.
En annulant les décrets signés par Macky Sall, le président Bassirou Diomaye Faye a lancé « un signal fort sur le sort réservé à tous les actes administratifs et contractuels », a estimé Me Ciré Clédor Ly.
Dans une tribune, l’avocat de Ousmane Sonko déclare : « L’état de droit, en tant que « charpente de toute société démocratique et pierre angulaire de tout développement, inspire la confiance, apaise les esprits, garantit la sécurité juridique et l’épanouissement dans tous les domaines de la vie ».
Il poursuit : « Plusieurs actes de dernières minutes ou post-électoraux savamment pensés et froidement exécutés pour des objectifs de déstabilisation socio-économiques, ne relèvent pas seulement de l’inélégance ou de l’indélicatesse princière, mais de la haute trahison et méritent une mise en accusation, en raison des conséquences désastreuses qu’ils induisent si la nouvelle gouvernance ne trouve une parade rapide ».
Mais la question aujourd’hui est de se demander si l’ancien Président Macky Sall qui bénéficie de l’immunité présidentielle pourrait être poursuivi, renseigne Senegal7.