Après 8 mois de relation amoureuse, le chauffeur Oumar Talla Seck et Rokhaya Dione ont rompu, à la suite d’une violente bagarre qui a eu lieu dans la chambre du sieur Seck. Ce dernier voulait que sa copine prenne une pilule après une partie de jambes en l’air, pour éviter une grossesse. Chose que Rokhaya refuse. Très déterminé à sauver son image face à son épouse et aux habitants de la localité, Oumar Talla Seck l’étrangle pour lui faire avaler de force la pilule.
Selon le journal « L’Observateur », les faits ont eu lieu le 14 mars 2022. Après une partie de sexe, le chauffeur avait demandé à sa copine de prendre une pilule pour éviter une grossesse, ce que sa copine a refusé. Celui-ci très déterminé à sauver son image face à son épouse et aux habitants de la localité, l’a étranglé pour l’obliger à prendre la pilule.
Après avoir été admise dans une structure sanitaire de la localité, Rokhaya Dione, munie d’un certificat avec une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 12 jours, a déposé une plainte contre son amant à la Brigade de gendarmerie de Nguékhokh, une ville de l’ouest du Sénégal.
Attrait à la barre du Tribunal de Mbour, Oumar Talla Seck a soutenu avoir acheté le médicament « pilule du lendemain », sur instruction de sa copine. Poursuivant, il a révélé que cette dernière était même pressée de prendre la pilule le même jour, pour éviter de tomber enceinte. Mais une fois avec sa copine dans sa chambre aux environs de 22 heures, Oumar Talla Seck se heurte au refus de celle-ci à prendre la pilule, sous prétexte qu’elle ignore la nature du médicament dont elle ne voit pas aussi la boîte.
Ainsi, après un moment d’échange sans solution, une violente bagarre a éclaté entre le couple, au cours de laquelle Oumar Talla Seck a étranglé sa copine pour la contraindre à avaler la pilule. Par ailleurs, ce n’est qu’aux environs de 2 heures du matin, qu’elle est parvenue à s’échapper des gifles de son amant, pour rejoindre son domicile, renseigne le journal.
La partie civile a réclamé la somme de 5 millions FCfa en guise de dommages et intérêts. Le délibéré est fixé au 12 avril prochain.