La cheffe de service de l’Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) de Guédiawaye a révélé que 25 cas de violences sexuelles sur des enfants, filles comme garçons, ont été signalés au cours du dernier trimestre dans ledit département.
Reprise par Libération, Matou Sougou s’exprimait en marge de la formation initiée par l’association Unie vers’elle en partenariat avec l’UNICEF et l’Ambassade des Pays Bas.
Renforcer le dispositif de protection des enfants victimes d’abus sexuels
« Nous voulons mettre en place des outils de coordination, de référencement sur la prise en charge des violences sexuelles des enfants de 0 à 18 ans », justifie Danielle Hueges. La directrice de l’association ajoute : « Nous avons beaucoup travaillé sur les violences basées sur le genre mais qui résument beaucoup de violences tandis que là, il s’agit de la violence sexuelle qui doit être traitée d’une façon un peu différente des autres violences. Au delà de ces enfants victimes de violences, nous allons aussi proposer des outils pour aider les familles de ces enfants. »
Selon sa collègue sénégalaise, le signalement des cas « reste la plus grande difficulté » à surmonter. « La protection sociale est tellement large que seuls les techniciens ne peuvent pas s’en sortir. Je pense qu’on doit faire davantage d’activités communautaires pour remontrer les cas », suggère-t-elle.