François Mankabou, élément supposé de la « Force spéciale », est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi. Il était interné à l’Hôpital Principal de Dakar, où il a fini par rendre l’âme. Amnesty international section Sénégal, révèle que sa famille a été « empêchée d’accéder au dossier médical du malade ».
« Les autorités ont agi pour empêcher au médecin mandaté par sa famille d’avoir accès au malade et à son dossier médical », a fait savoir l’organisation dans une note. L’avocat de François Mankabou « avait déjà alerté sur la gravité de l’état de santé de son client qui s’empirait », souligne Amnesty international Sénégal.
En conséquence, l’organisation de défense des droits humains réclame une « lumière » sur la mort de cet élément supposé appartenir du groupe dite « Force spéciale », accusé de déstabiliser le pays.
D’ailleurs François Mankabou était le seul à ne pas être inculpée dans cette affaire. « Il faut une autopsie et une enquête sur la mort de François Mankabou survenue à l’hôpital Principal de Dakar après une garde à vue à la police », exige l’organisation.